Menaces de morts contre des élus ou des journalistes, attaques de festivals ou de lieux alternatifs, manifestations contre des étrangers ou agressions de personnes LGBT+… Depuis deux ans, la Bretagne est gangrenée par des actions menées par l’extrême droite. Des groupes violents, parfois accompagnés de hooligans, se sont montés dans des villes pourtant marquées à gauche comme Rennes (35). Alors que la région est historiquement peu favorable dans les urnes au Rassemblement national (RN).
Pour ce deuxième épisode vidéo lié à notre cartographie de l’extrême droite en France, où StreetPress a comptabilisé 320 sections locales ou groupuscules d’extrême droite actifs dans 130 villes, nous sommes allés en Bretagne pour comprendre cette vague de violence politique. À Saint-Brieuc ou Carhaix, nous avons rencontré des militants d’association ou des journalistes pour raconter ces faits. C’est le deuxième reportage d’une série de quatre consacrés à notre cartographie.
Nous revenons également sur les tensions que vivent les artistes drags et les personnes LGBT+ à Rennes. Plusieurs d’entre elles, comme Violetta, ont même été victimes d’agressions, comme StreetPress le racontait dans une enquête en octobre. Cette poussée de l’extrême droite dans les rues bretonnes ne s’est pas répercutée dans les urnes. Aux dernières élections législatives de 2024, aucun candidat RN n’a été élu dans les 27 circonscriptions de la région. Mais le parti a quand même doublé son score par rapport aux élections il y a deux ans : 13,63 % en 2022 contre 27,7 % en 2024.
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