En juillet dernier, deux lycéens se font rouer de coups et subissent des insultes racistes par une dizaine d’hommes affiliés au collectif identitaire le Maquis. Les mineurs font face aux lenteurs de la justice alors que le groupe est toujours actif.

À un an des élections municipales, les groupuscules d’extrême droite extra-parlementaires gagnent du terrain dans les villes françaises. Face à leur radicalité, souvent violente, sept maires racontent comment ils tiennent le pavé.

Le 8 mars, Némésis et la députée européenne Reconquête, Sarah Knafo, se sont incrustés à la manifestation féministe, entourés d’un service d’ordre. Parmi les gros bras, StreetPress a identifié un néonazi condamné pour des violences racistes.

« Gormiti », « go muscu » ou « gym bro », de nouveaux profils de fêtards ont débarqué en soirées hard techno, historiquement queers et inclusives. Ces hommes musclés, parfois envahissants, se revendiquent pour certains d’extrême droite.

Le milliardaire d’extrême droite Pierre Edouard Stérin finance, via son Fonds du bien commun, des dizaines d’influenceurs chrétiens très conservateurs qui font fureur sur TikTok ou Instagram.

Porte-parole du parti d’Éric Ciotti, Bartolomé Lenoir est devenu, en juillet 2024, le premier élu d’extrême droite à être député en Creuse. Portrait d’un bourgeois catholique réactionnaire, obnubilé par l’immigration et l’extrême gauche.

Après avoir été encadrées par les forces de l’ordre lors de la marche NousToutes de novembre 2024, les militantes d’extrême droite de Némésis veulent défiler à nouveau dans le cortège à Paris le 8 mars. Les organisations féministes s’y opposent.

Xenia Fedorova, ancienne directrice de Russia Today et propagandiste du Kremlin en France, est dans un paquet de médias Bolloré depuis début 2025. Une émission sur C8, une chronique dans le JDNews ou sur CNews et un livre chez Fayard…

La cité portuaire est confrontée à une montée de l’extrême droite, à l’image de ce qu’il se passe dans d’autres villes de Bretagne. Syndicalistes et militants antifascistes locaux tentent de riposter.

Antenne du groupe néofasciste Lyon populaire, Columna s’est développé depuis un an à Villefranche-sur-Saône. Les militants d’extrême droite ont été aperçus dans le kop des ultras du club de National, qui se font remarquer depuis un an.