À Rennes, historiquement encartée à gauche, la percée de l’extrême droite en France déteint sur le quotidien des minorités depuis plusieurs mois. Dans ce berceau de la culture queer, la communauté LGBTQIA+ souffre d’agressions récurrentes.

À 35 ans, et huit ans de carrière drag au compteur, Ghost Elektra raccroche les talons pour se consacrer à la production d’événements. Son parcours raconte l’évolution d’une culture, avec son lot de combats et de galères.

De l’émission Drag Race à la scène de son propre cabaret, Soa de Muse politise l’espace. Violences policières, racisme, sexisme, homophobie, droits des réfugiés, tout y passe. Sur la scène, comme dans la vie.

Une fête inclusive et safe, c’est le souhait d’artistes, de collectifs et d’établissements du milieu de la nuit. Les DJ Barbara Butch, Claude-Emmanuelle Gajan-Maull, Paloma Colombe et d’autres personnalités nous livrent des pistes d'amélioration.

L’Oriflamme tente de s’imposer en Bretagne. Ce groupuscule monarchiste dissident de l’Action française multiplie les actions médiatiques, les collages sur les campus universitaires et les tabassages d’étudiants.

Depuis un an, impossible de performer pour les drag queens françaises. Avec sa compétition Drag Contest, Adam a voulu donner de la visibilité à ces artistes queers pendant la pandémie.

Les drag kings, qui se travestissent pour caricaturer les attributs masculins sur scène, tentent de se faire une place sous les projecteurs. Une fois par mois ces performeurs montent sur scène pour un show militant et subversif.

« J’arrive parfois en réunion avec des traces de mascara », rigole Paul. La journée, ingénieur urbaniste, la nuit, il brûle les planches perché sur des talons de 14 cm. Entre préjugés et paillettes, 7 drag-queens parisiennes racontent leur quotidien.

Fabien Lesage est l’organisateur des JeudiBarrés, le show drag-queens le plus en vogue de la capitale. Depuis 2016, il participe à l’essor de cette culture. La « tata des drags » l’assure : « On vit l’âge d’or de la scène drag-queens à Paris ».