Avec plus de 120 députés, le RN recrute des assistants parlementaires à tout-va. StreetPress révèle certains profils anti-avortement, proches d’instituts qui défendent des thèses racistes ou vecteurs de théories complotistes. Revue des troupes.

Neveu de l’acteur Jean-Louis Trintignant et fils du pilote de course Maurice Trintignant, Morgan Trintignant est un patron à la tête d’un réseau de bars et de boîtes de nuit. C’est aussi un militant d’extrême droite radicale aux multiples connexions.

Au sein de l’extrême droite lyonnaise, les frères Guy sont incontournables : l’un a été chef de l’Action française locale, l’autre est un néofasciste de Lyon populaire, le troisième porte-parole des identitaires. Sans oublier leur mère, candidate RN.

Dimanche 6 octobre, après le match entre l’Olympique lyonnais et le FC Nantes, des ultras d’extrême droite lyonnais ont attendu les Six-Neuf Pirates, nouveau groupe de supporters lyonnais « multiculturel », pour les passer à tabac, armes à la main.

Vendredi 27 septembre, deux militants d’extrême droite ont passé à tabac un syndicaliste étudiant qui avait recouvert un sticker de la Cocarde à l’université d’Assas. La victime, qui a eu deux dents cassées et neuf jours d’ITT, a porté plainte.

À l’été 2023, une vingtaine d’hommes a attaqué les participants du festival pour une Bretagne ouverte et solidaire, à Saint-Brieuc. L’épisode s’inscrit dans un contexte de montée des violences de l’extrême droite dans la région.

Selon le philosophe Michel Feher, le Rassemblement national a construit son récit sur une opposition entre les « producteurs », comprendre les honnêtes gens, et les « parasites » d’en haut et d’en bas. Entretien.

Le 18 août, lors du match de foot Toulouse-Nantes, une dizaine de hooligans russes et français ont rendu hommage à un groupe armé néonazi, qui combat sur le front ukrainien. Le tout à la barbe des services de sécurité ?

Depuis 2016, des anciens de la Manif pour tous se sont installés en éco-hameau catholique dans un village de la Loire pour « vivre l’écologie intégrale à la campagne ». Mais loin de l’idée des espaces libertaires, le lieu reste très conservateur.

À 17 ans, Nicolas Battini lisait Marx et Sankara. À 20 ans, indépendantiste corse, il pose une bombe qui n’explose pas. Après six ans de prison, il travaille pour les autonomistes modérés avant de fonder un micro-parti d’extrême droite identitaire.