Depuis le Parlement européen, Jordan Bardella se prépare à endosser le costume de candidat du Rassemblement national à l’élection présidentielle. C’est maintenant.

À un an des élections municipales, les groupuscules d’extrême droite extra-parlementaires gagnent du terrain dans les villes françaises. Face à leur radicalité, souvent violente, sept maires racontent comment ils tiennent le pavé.

Antenne du groupe néofasciste Lyon populaire, Columna s’est développé depuis un an à Villefranche-sur-Saône. Les militants d’extrême droite ont été aperçus dans le kop des ultras du club de National, qui se font remarquer depuis un an.

Plusieurs dizaines de néofascistes ont attaqué la projection d’un film antifasciste à Paris. Une victime a été poignardée. Le parquet a ouvert une enquête pour tentative d’homicide volontaire, et six militants d’extrême droite ont été interpellés.

Des néofascistes de la Loire ont été pendant quatre ans ambassadeurs de Verney-Carron, fabricant d’armes français historique. Un partenariat qui permettait de tester des fusils à pompe et semi-automatiques avec leur association de chasse.

Créé fin 2023, l’Observatoire des violences politiques prétend mettre en lumière les violences d’une « extrême gauche » fourre-tout. Partagé par des membres du Rassemblement national, il dissimule ses proximités avec l’extrême droite violente.

Après des années de vache maigre, l’extrême droite radicale revient en force. Surtout, les dissolutions des groupes ont eu tendance à rassembler la mouvance autour des questions raciales, observe le journaliste Sébastien Bourdon, qui publie un livre.

Au moment des législatives, la députée RN du Rhône a bénéficié du soutien des réseaux identitaires lyonnais les plus radicaux. Pas vraiment étonnant : son mari est une figure de la mouvance, multi-condamné pour des faits de violences.

Plusieurs dizaines de néofascistes français se sont rendus à la « Marche pour l’indépendance » polonaise à Varsovie. Un rendez-vous de plus en plus prisé par les militants de la mouvance venus de toute l’Europe. StreetPress vous explique pourquoi.

Embauché en septembre dernier par le député RN Romain Tonussi, Ralph Atrach ne fait plus partie de ses collaborateurs, quelques jours après les révélations de StreetPress sur son militantisme au sein d’un mouvement royaliste.