En ce moment

    11/09/2023

    « En ce qui concerne son emploi chez Toubon, il ne travaillait pas. C’est un fait »

    Gérald Darmanin accusé d’avoir bénéficié d’un emploi fictif

    Par Christophe-Cécil Garnier

    L’ancien mentor de Gérald Darmanin, l’ex-député Christian Vanneste accuse le ministre d’avoir bénéficié en 2006, d’un emploi fictif de collaborateur parlementaire européen. Il n’est pas le seul à douter de la réalité du job. Contre-enquête.

    Ce sont à peine quelques lignes dans les 306 pages du livre Gérald Darmanin, le baron noir du président. Aux pages 49 et 50, l’ancien député du Nord, le très droitier Christian Vanneste laisse entendre que l’actuel ministre de l’Intérieur a, en 2006, bénéficié d’un emploi de confort au Parlement européen. Une circonlocution pour ne pas dire emploi fictif, s’interrogent sans trancher les journalistes François Vignolle (M6) et Laurent Valdiguié (Marianne), auteurs de la biographie.

    Le jeune Darmanin œuvre à cette époque au côté de Vanneste en qualité d’attaché parlementaire « de fait » mais bénévole. Les deux hommes sont depuis brouillés. Le sexagénaire confie qu’il avait, à cette époque, « énormément besoin de lui » :

    « Mais je n’avais pas les moyens de le payer. Toubon s’en est chargé… »

    Jacques Toubon est de 2004 à 2009 député européen. Il aurait offert au cours de l’année scolaire 2005-2006 au jeune militant un stage, puis un « demi-poste » d’assistant parlementaire européen « pour 1.100 euros mensuels pendant un an et demi », en 2006 et 2007. Un petit service entre amis que contestent Jacques Toubon et Gérald Darmanin, interrogés par les deux auteurs du livre.

    https://backend.streetpress.com/sites/default/files/9782221259801ori.jpeg

    Aux pages 49 et 50, l’ancien député du Nord, le très droitier Christian Vanneste laisse entendre que l’actuel ministre de l’Intérieur a, en 2006, bénéficié d’un emploi de confort au Parlement européen. / Crédits : DR

    « Je me demande bien quand il aurait pu travailler pour Toubon »

    Pendant près de neuf mois, StreetPress a tenté de faire la lumière sur cette affaire. Gérald Darmanin a-t-il bénéficié d’un emploi fictif ? Contacté par StreetPress, Christian Vanneste n’en démord pas :

    « En ce qui concerne son emploi chez Toubon, il ne travaillait pas. C’est un fait. »

    Vanneste a connu Darmanin dès 2003, lors d’un stage de plusieurs mois. En 2005, le jeune loup est à nouveau récupéré par le député et se fait élire délégué de la 10e circonscription du Nord – celle de Vanneste – par les adhérents. Il est alors chargé d’animer le territoire et de recruter de nouveaux militants. Sur le papier, le collaborateur parlementaire de l’élu est Guy de Chergé (1) – un ami de Darmanin, qui l’introduira auprès de l’organe de presse de l’Action française pour qui il écrira cinq articles. Mais dans les faits, Vanneste assure qu’ils « travaillaient à trois » avec le futur ministre de l’Intérieur :

    « Je me demande bien quand il aurait pu travailler pour Toubon. Quand j’étais à Paris, on passait nos journées ensemble pratiquement. Ce n’était pas désagréable d’ailleurs, on s’entendait fort bien. »

    Le jeune Darmanin connaît bien le métier de collaborateur parlementaire. Dans l’ouvrage Gérald Darmanin : les secrets d’un ambitieux, publié en 2021, les journalistes Anita Hausser et Jean-François Gintzburger citent le passage d’un livre de campagne municipale de l’ancien directeur de cabinet de Christian Vanneste, Gustave Dassonville (1). Ce dernier se souvient de l’arrivée de Darmanin dans les locaux du député nordiste en 2003 :

    « En me présentant ce tout jeune homme, Vanneste me dit : “C’est un jeune de l’UMP. Il veut s’investir en politique. Peux-tu s’il te plaît lui montrer tout ce qu’il y a à savoir sur ton boulot de collaborateur parlementaire ?” C’est évidemment ce que j’ai fait, en emmenant le jeune Gérald un peu partout. »

    Darmanin conteste dans sa biographie avoir joué les attachés parlementaires pour le député du Nord, puisqu’il n’était pas salarié :

    « Je n’ai jamais reçu de feuille de paie de [la] part [de Vanneste]. J’étais un militant très engagé mais je n’ai jamais été salarié. J’ai assez mangé de pâtes à l’eau. »

    Mais il reconnaît volontiers avoir activement milité au côté de Christian Vanneste à qui il ravira la circonscription en 2012.

    https://backend.streetpress.com/sites/default/files/jacques_toubon_-_forum_de_chaillot_13621833574.jpg

    Jacques Toubon est de 2004 à 2009 député européen. Il aurait offert au cours de l’année scolaire 2005-2006 au jeune militant un stage, puis un « demi-poste » d’assistant parlementaire européen « pour 1.100 euros mensuels pendant un an et demi ». / Crédits : DR

    Ça n’apparaît pas sur son CV

    Gérald Darmanin est bien moins disert sur ses activités au Parlement européen, alors qu’un poste de collaborateur, fut-il à mi-temps, pourrait être considéré comme une bonne expérience à mettre en avant. Il n’en est par exemple pas fait mention dans la biographie du ministre de l’Intérieur, sur le site de la place Beauvau. Son « cursus professionnel » ne mentionne que ses missions au sein du cabinet du ministre des Sports David Douillet.

    https://backend.streetpress.com/sites/default/files/capture_decran_2023-09-06_a_16.47.10.png

    La biographie du ministre de l’Intérieur, sur le site de la place Beauvau, ne fait pas mention de son emploi de collaborateur parlementaire européen. / Crédits : DR

    Darmanin n’en parle pas non plus dans les 184 pages de son livre Chroniques de l’ancien monde, sorti en 2017. Et en 2015, lors d’une vidéo de Science Po Lille qui aborde son parcours professionnel, Gérald Darmanin ne cite à aucun moment ce demi-poste d’assistant chez le député européen, préférant aborder directement son court emploi au sein du groupement Entreprises et Cités en 2007.

    En avril 2015, lors d’un portrait de Society, Darmanin évoque cette fois son stage auprès de Toubon, mais toujours pas le job à mi-temps. Le quinzomadaire relate même qu’une fois « son stage terminé », le futur maire de Tourcoing (59) aurait demandé un coup de pouce à son encadrant pour aller ailleurs, chez Xavier Bertrand :

    « Je lui ai annoncé que c’était sympathique d’avoir bossé avec lui mais qu’il me fallait un boulot maintenant. »

    Trois ans plus tôt, Darmanin avait aussi évoqué au micro de Canal+ sa collaboration avec Jacques Toubon. La chaîne cryptée insiste sur sa proximité avec Christian Vanneste mis en cause pour des saillies homophobes. « Vous étiez le directeur de campagne de Christian Vanneste ? » l’interroge Canal+ en 2012. Darmanin répond :

    « J’ai été bénévole dans la circonscription du Nord de Christian Vanneste, député depuis 20 ans. J’ai ensuite été collaborateur de Jacques Toubon, de Xavier Bertrand et directeur de cabinet de David Douillet. »

    Et répète :

    « À 24 ans, j’étais collaborateur de Jacques Toubon lorsqu’il m’a pris en stage pendant mes années d’études. »

    Il n’est encore une fois question que d’un stage.

    Un stage puis un job ?

    C’est en 2005 que Gérald Darmanin commence à travailler pour le député européen Toubon. Le futur député-maire de Tourcoing est en troisième année à Science Po Lille et fait, comme les autres étudiants, son année de césure. Il choisit Bruxelles et le Parlement européen, accessible à 30 minutes en TGV de chez lui pour un stage de plusieurs mois. Le demi-poste d’assistant européen serait ensuite intervenu dans sa dernière année d’IEP (Institut d’études politiques), entre 2006 et 2007.

    https://backend.streetpress.com/sites/default/files/vanneste.jpg

    L’ancien mentor de Gérald Darmanin, l’ex-député Christian Vanneste accuse le ministre d’avoir bénéficié en 2006, d’un emploi fictif de collaborateur parlementaire européen. / Crédits : DR

    Jacques Toubon s’emporte dès que StreetPress fait mention des allégations « d’emploi de confort » du député du Nord :

    « Attendez, Vanneste, ça commence à bien faire ! Vanneste, oh ! Ça va hein ! Vanneste ça fait vingt ans que… [Gérald Darmanin] était mon collaborateur, point. C’est tout. Et c’est exactement la seule chose qui peut être dite et vérifiée. Et voilà, c’est tout. Si vous en êtes à Vanneste, je comprends très bien le genre d’appel que vous faites. »

    Difficile cependant d’obtenir plus de détails. Pas assuré sur les dates, Jacques Toubon affirme que Darmanin a été son collaborateur « pendant peut-être trois ans, ou deux. Il était d’ailleurs étudiant à ce moment-là ou quelque chose comme ça ». Pour celui qui a été Défenseur des droits, le travail de Darmanin était « classique » et donc bien réel : « Études, rédaction, rendez-vous… »

    Un travail qui n’a cependant pas laissé un souvenir impérissable. Au sein de la droite française à Bruxelles, la seule qui se souvient de Gérald Darmanin, c’est Virginie Remacle. Elle était à cette époque l’assistante parlementaire bruxelloise « la plus senior » dans l’équipe de Toubon. « On peut dire que je gérais les autres assistants aussi », explique-t-elle. Sur Gérald Darmanin, Virginie Remacle se souvient de « quelqu’un qui a toujours été très intelligent ». Mais dans son souvenir, le futur ministre « était stagiaire » :

    « Il n’est pas venu longtemps. Peut-être pour quatre ou six mois. »

    Elle n’a donc aucun souvenir d’un demi-poste salarié mais simplement d’un stage au cours duquel le Tourquennois se serait surtout « occupé pour monsieur Toubon de la presse parisienne », sans pouvoir en dire plus. « Je n’ai pas énormément travaillé non plus avec lui », s’excuse Virginie Remacle, qui renvoie vers l’ancienne assistante locale parisienne de Jacques Toubon, Sabine Evrard. Contactée à plusieurs reprises, elle n’a pas répondu aux sollicitations de StreetPress.

    Un jeune homme très très occupé

    Une ancienne bonne amie de Gérald Darmanin se souvient également d’un stage auprès de Toubon. Mais elle non plus ne l’a jamais entendu évoquer cet emploi au Parlement européen, alors même qu’ils se connaissent à cette période. Et elle ne l’entendra jamais dire qu’il a été employé chez Toubon dans les années qui suivent, pendant lesquelles ils se fréquentent assidûment. Au contraire :

    « Moi, je ne savais pas qu’à cette période il était auprès de Toubon. Pour moi, il était collab’ de Vanneste. »

    Récapitulons : en 2006, Gérald Darmanin a 24 ans et est donc en quatrième année de Science Po Lille. En même temps, il travaille comme collaborateur de Christian Vanneste (qui ne le rémunère pas), est délégué UMP de la 10e circonscription du Nord – où il est donc déjà très actif – et aurait en plus assuré ce demi-poste d’assistant européen.

    Il ferait des allers-retours entre Bruxelles, Lille (59) et Paris. Il est ensuite officiellement nommé directeur de campagne du député pour l’élection de 2007 en juin. Tout un programme. La suite entre Darmanin et son premier mentor sera plus froide. Lorsque Vanneste se voit retirer l’investiture de l’UMP aux élections législatives de 2012 pour des propos homophobes, Gérald Darmanin se présente contre lui. « Juste avant qu’il ne me trahisse, il avait dit aux journalistes : “On ne mord pas la main qui vous nourrit.” Oui, je le nourrissais Darmanin ! » s’emporte l’ancien député du Nord.

    Chou blanc à Bruxelles

    Quid d’éléments factuels, comme des documents avec la mention de Gérald Darmanin après son stage ? Au téléphone, Jacques Toubon assure :

    « Il y a des documents, des contrats, des fiches de paie. Il y a tout ce qu’on voudra… Je suppose ! Au Parlement européen. Vous n’avez qu’à vous adresser au Parlement. »

    Après de nouvelles questions par SMS, il répond néanmoins qu’il n’a conservé « aucun papier » de cette période qui date de plus de 15 ans qui lui permettrait de « répondre avec précision ». Un connaisseur des arcanes européens soutient :

    « Matériellement, attester du travail de collaborateur d’il y a vingt ans, c’est impossible ! On ne peut pas le reprocher à quelqu’un. »

    Pour en savoir plus, StreetPress a envoyé plusieurs courriers au Parlement européen. En mars et en mai 2023, nous avons demandé toute la documentation attestant de l’emploi du ministre de l’Intérieur comme assistant parlementaire de Jacques Toubon. Tel qu’un badge d’accès, des fiches de paie, des contrats, les documents de travail que Darmanin aurait réalisés, ainsi que tous les ordres de mission déposés par le député européen durant sa mandature de cinq ans, dans l’espoir d’y voir apparaître le nom du maire de Tourcoing. StreetPress a également demandé au Parlement la liste de tous les collaborateurs accrédités des députés européens entre 2005 et 2007 – période couvrant le stage et ensuite l’emploi supposé de Darmanin auprès de Toubon.

    https://backend.streetpress.com/sites/default/files/darmanin_papier_1.jpeg

    Pour en savoir plus, StreetPress a envoyé plusieurs courriers au Parlement européen. / Crédits : DR

    Las, le Parlement européen a cherché à deux reprises et a répondu à chaque fois à StreetPress qu’il n’avait rien trouvé. D’une part, car « les documents personnels relatifs à l’emploi de collaborateurs par des députés sont généralement soumis à un délai de conservation de cinq ans, à l’issue duquel le service concerné peut procéder à leur destruction ». D’autre part, parce que durant la mandature de Jacques Toubon, « les contrats d’emploi des assistants étaient des contrats privés entre eux et leurs députés ». Ainsi, « tout document reçu, rédigé ou envoyé par les bureaux des députés » ne serait pas assimilé à un document du parlement. Presque penaud, le Parlement nous informe donc qu’il « n’a pas été en mesure d’identifier un document qui serait concerné par votre demande ». Et pour la liste globale de tous les assistants des députés européens entre 2005 et 2007 ? Une telle énumération n’existerait pas selon l’organisme. Chou blanc (de Bruxelles) donc.

    https://backend.streetpress.com/sites/default/files/darmanin_papier_2_0.jpg

    Las, le Parlement européen a cherché à deux reprises et a répondu à chaque fois à StreetPress qu’il n’avait rien trouvé. / Crédits : DR

    Ce n’est pas la première fois que le faible niveau de contrôle des collaborateurs parlementaire européen, sur cette période, est pointé du doigt. Plusieurs scandales d’emplois fictifs ont égratigné l’institution. En 2009, une réforme du statut des assistants va en partie assainir le système sans mettre totalement fin à ses pratiques.

    Si Gérald Darmanin a bénéficié d’un emploi fictif, « il pourrait s’agir de la réalisation d’une infraction de détournement de fonds publics », expose l’association Anticor. Néanmoins, le ministre de l’Intérieur ne risque rien pénalement car la prescription dans ce genre de cas est de six ans. Un délai largement dépassé. Le Parlement européen pourrait néanmoins toujours demander le remboursement des sommes perçues dans un délai de cinq ans « à partir du moment où il a connu ou aurait dû connaître les faits en cause », renchérit Anticor. Si c’était le cas, le quadra devrait redonner un peu moins de 20.000 euros à l’institution, sans compter les intérêts.

    Un travail dans le privé

    Un autre emploi est pointé par le livre de François Vignolle et Laurent Valdiguié. Après son demi-poste d’assistant parlementaire européen pour Jacques Toubon, Gérald Darmanin aurait aussi réalisé un travail de « responsable des relations publiques » en 2007 pendant dix mois pour le groupement Entreprises et Cités, une structure liée au Medef du Nord. Les deux journalistes expliquent n’avoir trouvé « aucune trace de Darmanin » dans l’annuaire en ligne d’Entreprises et Cités. Quant à Gérald Darmanin, il a indiqué au duo avoir fait « des notes sur le territoire, sur la situation politique locale, sur le fonctionnement de la métropole ». « Cela ne m’a pas énormément passionné », conclut-il dans l’ouvrage. Là encore, Christian Vanneste réitère à StreetPress ses sous-entendus pour cet emploi qui se situe entre les élections législatives et les municipales de 2008 à Tourcoing : « Je ne pouvais pas le payer quoi. J’employais la totalité de mon enveloppe et ma femme n’était pas dedans. Ni ma maîtresse. J’employais le maximum de personnes car j’estimais que j’avais beaucoup de travail à faire à Paris et en province et je n’avais pas les moyens de le financer. » Vanneste ne va, cette fois, pas parler clairement d’un emploi de complaisance :

    « Je ne peux pas vous dire. [Entreprises et Cités] vont vous dire : “Bien sûr, c’était un vrai travail”. Mais moi, je ne vois pas comment il trouvait le temps ! C’est tout. Je ne vais pas me plaindre ! À l’époque, il était à 100% derrière moi ! Il travaillait très bien. »

    Contacté, l’ancien président d’Entreprises et Cités Jean-Pierre Guillon ne se souvient pas des dates exactes. Il indique que pour Gérald Darmanin, « c’était son premier emploi ». « Il était à 35 heures. J’avais besoin d’un collaborateur pour me tenir informé de tous les projets régionaux, communautés urbaines etc. C’était une fonction assez simple », détaille-t-il. Mais il prévient :

    « S’il est écrit que j’ai fait un emploi fictif, je serais obligé de porter plainte. Je ne peux pas laisser dire ça. »

    Le groupement a-t-il encore des éléments du travail accompli par le futur ministre d’Emmanuel Macron ? Par message, Jean-Pierre Guillon répond que « la position prise est de ne pas donner suite aux demandes de documents qui sont d’ordre privé ». Néanmoins, une ancienne connaissance de Gérald Darmanin, qui ne le porte pas dans son cœur, assure que le Tourquennois avait fait « pas mal de choses » à Entreprises et Cités. Autant elle n’avait jamais eu vent de son job au parlement européen, autant là, elle assure qu’il a vraiment bossé :

    « J’ai croisé juste après son passage des gens qui ont travaillé avec lui. J’ai eu l’impression que c’était de réelles fonctions. Il faut être honnête. »

    Après cet emploi et l’échec de Vanneste aux municipales, Gérald Darmanin devient le premier opposant à Tourcoing. De là, il prendra ensuite le poste de député en 2012, devenant l’un des plus jeunes de la Ve République, puis de la ville en 2014. Avant d’être un cadre des gouvernements d’Emmanuel Macron, loin de toute fiction.

    (1) Sollicitées, les personnes n’ont pas souhaité répondre aux questions de StreetPress.

    Gérald Darmanin, contacté à plusieurs reprises, n’a pas répondu à nos questions. Sollicité, plusieurs autres anciens collaborateurs parlementaires de Jacques Toubon n’ont pas non plus souhaité répondre à nos questions.

    Illustration de Une de Caroline Varon.

    Image de Jacques Toubon lors du Forum Chaillot en 2014, via Wikimedia Commons. Certains droits réservés

    Image de Christian Vanneste en 2009 alors député UMP du Nord, via Wikimedia Commons.

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€ 💪
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER