Le feuilleton Caroline Collomb pourrait-il connaître un nouveau rebondissement ? En septembre dernier, StreetPress révélait les coulisses de la nomination de la femme du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, au tribunal administratif de Paris. Dans les couloirs de l’institution judiciaire, plusieurs magistrats dénonçaient un possible passe-droit accordé à Mme Collomb après la nomination de son mari à la Place Beauvau. Anciennement au tribunal administratif de Toulon, la jeune femme avait été mutée à Paris, à titre exceptionnel. Et d’autres de s’inquiéter de possibles conflits d’intérêts. « On peut estimer qu’elle va manquer d’impartialité », jugeait ainsi une magistrate.
Un ancien élu Les Républicains saisit le Conseil d’Etat
Le 6 octobre, Caroline Collomb est finalement nommée référente de La République en Marche (LREM) pour le Rhône, confirmant une information de la Tribune de Lyon. Trois semaines plus tard, c’est un autre personnage qui entre dans la danse. Le 25, Eric Forquin, ancien élu Les Républicains (LR) au conseil municipal de la petite ville de Calluire (69) et juriste d’entreprise, saisit une première fois le Conseil d’Etat à ce sujet, comme l’a révélé l’hebdomadaire satyrique Les Potins d’Angèle. L’homme dénonce un possible conflit d’intérêts qui découle des nouvelles responsabilités politiques de l’épouse du ministre de l’Intérieur. Face au silence des magistrats, il a réitéré, ce mardi 19 décembre, comme rapporte l’AFP. Il a fait parvenir un second courrier au Conseil d’état avec toujours le même argumentaire : les responsabilités politiques de la jeune femme sont incompatibles avec son travail de magistrate.
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