1 Que veulent-ils financer ?
Une application mobile qui permet de partager et de cartographier les expériences, bonnes ou mauvaises, rencontrées par les personnes handicapées.
2 Combien ça coûte ?
15.000 € pour finaliser et mettre en ligne une première version de l’application sur Android et iOS.
3 A quoi ça sert ?
Donner une meilleure visibilité aux handi’ et améliorer l’accessibilité des lieux notamment en y organisant des carrot mob. Vous pouvez dès maintenant tester un prototype de l’application sur Android
4 Notre contrepartie préférée :
Vidéo Le boss en démo
L’initiation au WCMX ou Wheel Chair Motor Cross, sport de glisse extrême sur fauteuil roulant pour vous la péter dans les skateparks. Un exemple bluffant, avec l’un des maîtres de la discipline : Aaron « Wheelz » Fotheringham
5 La maman du projet c’est :
Audrey Sovignet est graphiste , web-designer, entrepreneuse, codeuse (elle est passée par Simplon.co) et hackeuse. Elle a également de beaux carnets de dessin à découvrir ici
Audrey et son frère Lucas sont les créateurs d'I Wheel Share / Crédits : I Wheel Share
Comment est né I Wheel Share ?
Il y a trois ans mon petit frère Lucas, 16 ans à l’époque, est devenu paraplégique suite à un accident de la route. A sa sortie du centre de rééducation, il a été confronté à des réactions très violentes qui lui rappelaient sans cesse son statut de personne en fauteuil.
L’idée derrière I Wheel Share c’est de donner la voix aux personnes handicapées et de sensibiliser les valides aux obstacles mais aussi aux situations cocasses qu’ils rencontrent tous les jours.
Comment ça marche ?
Sur une carte interactive, les utilisateurs pourront signaler les galères ou les bonnes surprises de leur vie quotidienne. Via l’application, les handicapés vont ainsi pouvoir savoir qui est handi friendly et qui ne l’est pas. Les commerces signalés comme inaccessibles sur l’appli’ se verront proposer un carrot mob, un évenement anti boycott. Le but ? Organiser une soirée, dont les recettes serviront à financer les travaux pour rendre le lieu accessible.
Voilà à quoi devrait ressembler l'appli' / Crédits : I Wheel Share
Ton projet a pu bénéficier de soutiens ?
J’ai reçu 2 prix : le prix Biilink ma première entreprise et le prix SNCF développement. Pour le moment, on est incubés jusqu’en juin chez Sensecube, un programme d’accélération pour des start-ups sociales.
Comment envisages-tu la suite ?
On teste le prototype depuis 15 jours. La prochaine étape c’est de mettre au point une méthode de co-construction avec les utilisateurs pour être au plus proche de leurs besoins. Le but est de sortir l’application en septembre.
As-tu des exemples d’injustices criantes partagées sur l’application ?
A Saint Mihiel en Lorraine, une personne en fauteuil n’a pas pu accéder au mariage de son pote. A la mairie, il y avait bien un accès handicapés mais personne n’avait la clé pour y accéder !
Et des anecdotes positives ?
On a traversé une route près de la porte de Bagnolet et Lucas manipule tellement bien son fauteuil qu’il l’a traversé sur ses roues arrières. Des jeunes dans une voiture l’ont alors acclamé ! Ils étaient fans !
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