En ce moment

    29/07/2010

    Top 5: Vos pires voyages en train

    Par Irène Hervois

    Au mois d'aout avant de profiter de le plage ou de la montagne il faut prendre le train. StreetPress est allé à Gare du Nord pour demander à des voyageurs de raconter leur plus mauvais souvenir de voyage en train.

    #1 La tentative de suicide dans le compartiment

    Interrogé sur un souvenir marquant dans un train, Arnaud, 39 ans, n’a pris la peine de réfléchir. Il s’en souvient très bien, de cette fois où, abattu par un chagrin d’amour, il a voulu en finir. C’était sur la ligne Paris-Montpellier, il avait 20 ans. Sans tomber dans le mélo et parce qu’il est pressé, il raconte façon communiqué de presse comment il a essayé de s’ouvrir les veines, avec la pierre d’un briquet et comment les contrôleurs, alertés par une voisine de compartiment aux aguets, l’ont retrouvé, en état de choc, après sa tentative manquée. L’air plutôt amusé de voir des journalistes tomber des nues, ne sachant pas trop s’il fallait rire ou pleurer, Arnaud a réussi à nous convaincre de la véracité de son histoire.

    #2 Vomir sur un contrôleur

    Certains souffrent d’un mal atavique des transports. D’autres se le déclenchent en abusant de substances abrasives pour l’estomac comme Killian lors d’un retour de Lille à destination de Valenciennes. Cet étudiant en logistique, venu apprécier l’ambiance des bars dans la capitale des Flandres, n’a pas réussi à assurer la gestion de son ébriété lors de l’apéritif bien arrosé précédant sa montée dans le train. « L’estomac un peu remué » au moment du contrôle des billets, Killian a manifesté son mal-être houblonné de manière un peu trop vive sur l’agent de la SNCF. Heureusement pour l’infortuné, son billet avait bien été oblitéré et le contrôleur avait le sens de l’humour.

    #3 Le Paris-Bayonne du lendemain de Féria

    Dans la série des épisodes gastriques, Séréna a fait les frais d’une expérience peu ragoutante. Occupant de bon matin le siège d’un carré du Saint-Jean-de-Luz-Paris, remplis de festivaliers en provenance des férias de Bayonne, la jeune fille de dix sept ans a eu le cœur bien accroché. Assise entre un ronfleur saoul de la veille, qui cherchait à prendre appui sur son épaule l’haleine peu convaincante et un comateux en train de siffloter le reste d’une bière tiède à l’aide d’une paille qui sortait des réservoirs quasi vides de son sac à dos, l’étudiante fut soudainement éclaboussée par le vomi d’un troisième luron, situé dans sa diagonale. L’odeur et l’aspect de la chose furent tels que Séréna dut prendre sur elle pour ne pas l’imiter, tout en essayant de contenir un fou rire nerveux face à la situation surréaliste.

    #4 Avoir une inondation de sang dans ta petite culotte

    Christelle peut vous le dire. Cette étudiante en lettres revenait ce jour là de Tours, direction Paris. Elle était assise dans un carré de places, en train d’écouter de la musique. Quand soudain elle se rend compte qu’elle a un départ de règles « intempestif ». Prise entre l’envie d’attendre l’arrivée du train et celle de courir aux toilettes, elle reste un moment à tenter d’évaluer l’inondation. Alors qu’elle se décide à quitter sa place direction les toilettes, elle constate avec horreur qu’elle est à l’origine d’une énorme tâche rouge vif sur le siège qu’elle occupait. Constatant que les passagers avaient remarqué son forfait elle décida, honteuse, de changer de wagon.

    #5 Être assis à coté d’une midinette hystérique au téléphone avec ses copines

    Mathieu a plutôt l’habitude de dormir dans son wagon. Et il compte bien s’atteler à cette tâche lors du trajet vers Lille qui l’amène ce jeudi après-midi à Gare du Nord. Malgré l’utilisation du sacrosaint lecteur mp3, arme réputée fatale pour se protéger des éventuelles pollutions sonores de ses compagnons de route, Matthieu a eu le droit lors d’un Paris-Nice à une ambiance sonore qui n’émanait pas de ses écouteurs. « Elle devait avoir un forfait illimité » se souvient t-il, puisque la jeune fille un peu trop bavarde n’a pas décroché une seule seconde durant le trajet. Objet de la conversation: une embrouille entre copines avec pour point d’ancrage un garçon suscitant les jalousies. Mathieu ne connaît pas sa chance. Il a eu droit à une variation non fictive du duo de Vitaa et Diam’s, Confessions nocturnes. Avec cette référence musicale en tête, la pilule serait peut-être mieux passée…

    Source: Irène Hervois et Delphine Massa | StreetPress et 75019.streetpress

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER