Paris – Avenue Simon Bolivar, en face des Buttes Chaumont (Paris 19e), une centaine de Tunisiens arrivés depuis peu à Paris occupaient un local de la ville de Paris . Depuis ce week-end, la municipalité proposait au collectif de Tunisiens et d’associatifs (Verts, CNT, SOS-Racisme, etc.) d’ouvrir un gymnase pour 80 personnes et de reloger les autres migrants tunisiens en hôtel, via l’association Emmaüs.
Clash Mairie / Préfecture Le maire du 19e arrondissement, Roger Madec, avait clashé la préfecture qui avait en fin de semaine dernière procédé à des arrestations.
Dans l’affaire du squat de l’avenue Simon Bolivar, la préfecture a énormément fait pression pour que l’arrêté d’expulsion soit exécuté.
Expulsion violente La centaine de migrants tunisiens interpellés cet après-midi l’ont été avec des moyens impressionnants
Plus d’une centaine de CRS, gendarmes mobiles et policiers en civils (250 selon le décompte de Reuters ) étaient presents sur les lieux, bloquant toutes les rues donnant accès au local. Les Tunisiens “partent dans tous les sens, ils ne savent pas quoi faire”, a témoigné à StreetPress un militant. La plupart d’entre eux ont été arrêtés et embarqués dans des paniers à salade.
StreetPress qui s’est rendu sur place a recueilli plusieurs témoignages évoquant une expulsion “très violente”.
Hélicos Surtout, plusieurs hélicoptères volant à basse altitude étaient présents pendant l’opération, ont rapporté à StreetPress plusieurs militants et une journaliste présents sur place. Pas de confirmation à la préfecture à 15h45.
Un peu plus tard dans l’après-midi, la préfecture a annoncé 138 interpellations. Dans un communiqué, Bertrand Delanoë a considéré que le” lieu [était] reconnu comme dangereux et [n’était] nullement conçu pour servir d’hébergement”.
Voir tous les articles de StreetPress sur le sujet
Edit 15h45: Ajout du dernier paragraphe sur le nombre de personnes interpellées.
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER