En ce moment

    23/12/2024

    Tribune de Louiza Daci, directrice nationale Asile et Intégration du Groupe SOS Solidarités

    « On ne parle pas assez des violences que subissent les femmes exilées »

    Par StreetPress

    90 % des femmes réfugiées qui empruntent la route de la Méditerranée sont violées. Louiza Daci, directrice nationale Asile et Intégration du Groupe SOS Solidarités, dénonce un dispositif insuffisant pour accompagner ces femmes en France.

    Sujet en partenariat avec le Groupe SOS

    Selon un rapport des Nations-Unies, « 70 % des femmes en situation de conflit, de guerre et de crise humanitaire subissent des violences fondées sur le genre ». Et sur la route de la Méditerrannée, 90% des femmes réfugiées sont violées, rapporte le HCR.

    C’est dans ce contexte que Louiza Daci raconte cet engrenage de violences qui suit les femmes tout le long de leur trajectoire d’exil :

    « Il faut qu’on ait les moyens aujourd’hui de les soutenir dans toutes les démarches qui leur permettront de relever la tête. »

    Pour la directrice nationale Asile et Intégration du Groupe SOS, les moyens mis en œuvre sont totalement insuffisants. Le 6 décembre 2024, le Groupe SOS animait une journée (dont StreetPress était partenaire) sur les violences faites aux femmes en situation d’exil. Pendant la journée, plusieurs intervenants ont rappelé que moins de 10 % des femmes ayant subi des violences en exil accèdent à des soins spécialisés dans l’Hexagone.

    « C’est de notre responsabilité de tout mettre en place pour les accueillir dignement »

    Pour pallier ce déficit, le Groupe SOS héberge et accompagne des milliers de femmes exilées, dont de nombreuses victimes de violences sexuelles. « La France ne peut pas agir sur le chemin de l’exil, mais c’est de notre responsabilité de tout mettre en place pour les accueillir dignement », juge Marine Creuzet, la directrice de la communication de l’association.

    Cet article a été réalisé en collaboration avec le Groupe SOS.
    Plus d’info sur les articles sponsorisés ici

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€ 💪
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER