Il y a huit ans, David était en visite dans un musée. Il sympathise rapidement avec l’homme qui présente, originaire de Syrie, jusqu’au point de boire un coup après la séance culturelle. Il se souvient :
« Je lui dis : “T’habites où ?”, il me répond que “ça dépend des soirs…” »
Voilà comment a commencé sa première expérience d’accueil. Après cette rencontre au musée, et depuis maintenant sept années, David et sa compagne Sophie accueillent des réfugiés dans une chambre de leur appartement à Pantin. Il y a eu Asaad, Nagmeldin ou Noor, originaires du Soudan et d’Afghanistan. Aujourd’hui, le couple héberge Zaker, un réfugié afghan qui a fui son pays à la suite du retour des talibans au pouvoir en 2022.
Depuis un mois, comme à chaque rencontre, ils apprennent à cohabiter : cuisine le dimanche midi, jogging, Top Chef… Les nouveaux colocataires cherchent l’équilibre entre moments de partage et d’intimité. Sophie explique :
« Accueillir, ça nous donne quelque chose à tous. Ça nous apporte de nouvelles connaissances, d’échanger sur la vie dans plein de pays du monde, de comprendre qu’on a de la chance. C’est important quand on a des enfants. »
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€ 💪Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER