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    25/09/2018

    « Mon covoitureur est arrivé sans caisse »

    Covoiturage & auto-stop : vos pires galères et vos rencontres les plus dingues

    Par Manon Walquan

    La Cordillère des Andes en camion, l'Allemagne en Porsche ou Marseille - Bordeaux via l'Espagne. Ils racontent les meilleures et les pires anecdotes de covoiturage.

    LES TOPS

    Un conducteur de Porsche m’a pris en stop

    « J’étais sur une embouchure d’autoroute à Hambourg. Avec ma pote, on galérait depuis de longues minutes. Mais tout d’un coup, une voiture s’arrête : une Porsche noire flambante neuve. Un homme, la quarantaine, nous propose de monter. C’était un magnat de l’immobilier, qui organisait régulièrement des grosses soirées entre Paris et Dubaï. Il nous a même payé un café, sur une aire d’autoroute.»
    Angelika, 25 ans.

    Deux jours de camion dans les Andes avec des routiers paraguayens
    « J’avais 20 ans. Avec ma coloc, on voyageait en Amérique du Sud sans but précis. On était dans un petit village du Paraguay et on cherchait à faire du stop jusqu’en Argentine. C’est alors que l’on croise deux routiers. On leur demande où ils vont. Ils nous proposent de nous emmener avec eux et de suivre en camion la Cordillère des Andes jusqu’en Argentine. C’était la grosse aventure. On a roulé pendant deux jours, à dix kilomètres/heures. Chacune dans un camion. On a flippé un peu, mais c’est génial. »
    Yamel

    LES FLOPS

    Mon volant s’est cassé juste avant le départ
    « Habituellement quand je fais très souvent du covoiturage, tout se passe toujours nickel. Un jour de janvier 2014, je propose un trajet Nancy-Bordeaux. Un couple réserve, et m’envoie des tas de messages. Ils étaient un peu inquiets sur les conditions du voyage. Le jour du voyage, je me rends vers le point de rendez-vous. Je fais un créneau et soudain, le volant me tombe littéralement entre les mains. J’appelle vite l’assurance… et les covoitureurs. Ils sont complètement en furie. lls sont même venus sur place constater l’accident. Ils n’y croyaient pas. »
    Carole, 30 ans.

    Mon chauffeur s’est trompé de pays
    « De passage à Marseille, je prends un covoit’ pour rentrer chez moi à Bordeaux. Ma soeur me dépose au point de rendez-vous. La voiture arrive en très mauvais état : pare-choc cassé, un seul rétro… Après être passé prendre un autre passager à Montpellier, on roule… Mais quand je regarde les panneaux, je ne reconnais rien. Je me dis que le conducteur doit connaître des petits routes… En fait, on allait vers la frontière espagnole. Le chauffeur s’était complètement paumé. »
    Adèle, 26 ans.

    Mon covoitureur est arrivé sans caisse
    « J’étais à Berlin, et je voulais faire un covoiturage jusqu’à Bruxelles. La veille, le conducteur m’a demandé s’il était possible de décaler le voyage. Un peu inquiète, je lui confirme que je voulais bien partir ce jour-là. Lorsque j’arrive au point de rendez-vous, je rencontre bien mon covoitureur, mais il est… à pied. Il m’annonce qu’il n’a pas encore reçu sa voiture, qu’il vient d’acheter. Je flippe. Je n’ai pas de plans de secours. Sympa, il finit par me payer le bus de nuit. »
    Valentine, 27 ans

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