Le cas d’Elena n’est pas isolé. Aujourd’hui, en France, selon la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement des personnes sans-abri ou mal logées, 16.000 personnes – dont 3.600 mineurs – vivent dans 360 bidonvilles et grands squats. La majorité d’entre eux résident en Île-de-France. Des chiffres stables depuis les premières estimations de 2012.
En France, il y a en moyenne une expulsion de campement tous les trois jours. Pour les associations, ces expulsions à répétition ne font que déplacer le problème et n’offrent pas de solutions pérennes contre le mal-logement, pour l’intégration et la santé des habitants. En effet, les destructions et déplacements successifs de camps empêchent un suivi régulier et personnalisé par les services sociaux.
La moitié des personnes vivant en bidonville en France n’a ni accès à l’aide médicale d’État ni à une couverture médicale. Ce qui explique en partie leur espérance de vie de seulement 49 ans – selon le Secours Catholique – contre 82 ans pour la moyenne des Français. D’après l’association Trajectoires, 51% des enfants entre 6 et 16 ans ne sont pas scolarisés, et 30 % ne sont jamais allés à l’école.
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€ 💪Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER