Le 23 octobre 2016, le ministère des Sports publiait un arrêté interdisant les compétitions de MMA… sans jamais citer le nom de la discipline. Trois recours distincts ont été déposés devant le Conseil d’Etat par différentes fédérations de MMA ou de Kempo (une discipline qui autorise également les frappes au sol), une chaîne de salles de sports centrées sur le MMA et plusieurs combattants. Le 16 février dernier, la plus haute juridiction administrative a tranché en faveur du ministère des Sports, considérant que l’arrêté était en tout point légal.
Le MMA jugé dangereux
« On contestait notamment la mise en danger de l’intégrité physique », détaille Mohamed Temmar, vice président de la Fédération de pankration et d’arts martiaux mixtes, l’un des organismes qui a porté le dossier devant le Conseil d’Etat. Un argument balayé par la juridiction administrative, ce qui indigne Mohamed Temmar :
« Ils disent que le ministère a raison, sans donner de justification. En gros c’est comme ça et pas autrement, point final. »
Un recours au niveau européen?
Point final ? Peut-être pas. Mohamed Temmar envisage de porter plainte devant la Cour Européenne des droits de l’homme. Rappelons qu’au sein de l’Union Européenne, seul la Belgique et la France empêchent les compétitions de MMA, sans l’interdire explicitement, comme StreetPress le racontait ici.
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