En ce moment

    18/12/2017

    Que faisait-on pour procrastiner au boulot avant l’apparition de Facebook ?

    L'interview taf d'Emma, dessinatrice BD

    Par Robin D'Angelo

    Sa BD sur la charge mentale a fait un carton sur les réseaux sociaux. Depuis le 9 novembre, l’illustratrice Emma est de retour en librairie avec un album où il est notamment question du monde du travail. Ça valait bien une interview à la pause de 11h.

    (qitw) Les 30 pour cent des couples qui se rencontrent au travail sont-ils les mêmes 30 pour cent des couples qui divorcent ?

    Oui. Le problème c’est qu’on se rencontre en after work et comme on est très bourré, on a l’impression d’avoir une connexion « de ouf tu vois » et bim lors d’un team building à Las Vegas un Elvis très mal imité nous marie, et comme on aime les slides, tous nos collègues nous font des powerpoint moches et très gênants et là on commence à regretter mais c’est trop tard.

    (qitw) Que faisait-on pour procrastiner au boulot avant l’apparition de Facebook ?

    On arrivait à 10h en disant « ouhlala les transports, je ne vous dis pas » et après on repartait prendre un café, bien chaud, comme ça on pouvait aller longtemps aux toilettes. Après on faisait des allers-retours à la fontaine à eau et puis quand vraiment on s’ennuyait, on pouvait faire le tour de l’étage avec des dossiers dans les bras qu’on avait empruntés à un démissionnaire. Aujourd’hui il y a plus que des paperboards partout, c’est très flashy et un peu agressif.

    (qitw) Où disparaissent tous les stylos de l’open space ?

    Dans ton cul. Non sérieusement ils sont sur le bureau du mec qui vient voir tout le monde dix fois par jour en disant « j’ai une petite question » et il joue avec ton stylo pendant que tu te retiens de lui dire d’aller lire la FAQ et quand il repart t’es tellement soulagé que t’as pas vu qu’il avait pris ton stylo.

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€ 💪
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER