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    11/10/2017

    Jusqu'à 7 ans de prison pour les incendiaires de la voiture de police du Quai de Valmy

    Par Tomas Statius

    Le 18 mai 2016, en marge d'une manif contre les violences policières, plusieurs militants de la gauche radicale s'attaquaient à un véhicule en patrouille. Sept des neufs prévenus, jugés fin septembre, ont été reconnus coupable et les peines sont sévères.

    Le Tribunal a rendu son jugement ce matin dans l’affaire de la voiture brûlée de Quai de Valmy. Le 18 mai 2016, une manifestation contre les violences policières dégénérait. Un groupe de manifestants s’est attaqué à une voiture de police en patrouille dans le quartier. Coups de barres de fer, jets de projectile et de fumigène… Les insurgés y vont fort. Les policiers prennent finalement leurs jambes à leur cou quand la bagnole prend feu. Les images font alors le tour des chaînes d’info en continu.

    Au cours de ce procès houleux, dont StreetPress avait raconté le déroulé, les débats avaient été musclés entre le parquet et les avocats de la défense. Les représentants du premier exigeaient de la rigueur et une condamnation exemplaire. Quand les seconds dénonçaient une instruction biaisée et un procès politique.

    Jusqu’à sept ans de prison

    Sur les neuf prévenus, sept sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés. Les peines prononcées vont de un à sept ans de prison. Parmi les protagonistes de l’affaire, Joachim L., l’auteur de jets de fumigène, écope de sept ans de prison. Il est toujours en cavale. Kara B., une femme trans américaine qui avait lancé un plot sur la dite voiture, reste en prison. Elle est condamnée à 4 ans de prison ferme dont 2 ans avec sursis. Ari R., qui était resté silencieux pendant toute l’instruction comme à la barre, reste lui aussi derrière les barreaux : il est condamné à 5 ans de prison dont 2 ans et demi avec sursis.

    Nicolas F., dont le profil avait interloqué le tribunal (un ingénieur, dont l’engagement aux côtés de la gauche radicale ne datait que de quelques semaines), a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans et demi avec sursis mais sans mandat de dépôt. Idem pour Antonin Bernanos : reconnu comme l’auteur des coups sur les policiers, il a été condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis. La question de l’aménagement de sa peine ou de son incarcération se posera devant le juge de l’application des peines.

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