Lors de la marche pour la dignité et l’égalité qui s’est déroulée ce dimanche 20 mars, StreetPress et Taranis News ont joué à un petit jeu : confondre les policiers costumés qui suivent le cortège et ses manifestants.
Il n’a pas fallu longtemps à nos brillants détectives pour les débusquer. Appareils photos en main, casques de vélo accrochés aux sacs à dos et foulards masquant une partie de leurs visages, trois fonctionnaires de police suivaient les éléments les plus turbulents du cortège, à distance raisonnable. Les trois hommes sont connus des habitués des cortèges parisiens. Filmés lors de plusieurs manifestations par le journaliste de Taranis News, Gaspard Glanz, ils avaient juré, face caméra (ici et là ), la main sur le coeur, être des journalistes indépendants.
Mais quand StreetPress et le Monde viennent leur taper la discut’ boulevard Voltaire, les trois hommes ne mettent pas longtemps à dévoiler le pot-aux-roses. Ils ne sont pas journalistes mais bien policiers, reconnaissent-ils. L’échange est alors cordial…
Je t’aime, moi non plus
Lors de la marche, Gaspard Glanz a passé un petit moment avec la fine fleur du renseignement pour leur poser quelques questions. StreetPress avait en effet glissé à l’oreille de Glanz que les trois hommes nous avaient confié leur réelle profession . Ni une ni deux, le journaliste poil à gratter s’est mis en tête de leur faire cracher le morceau, face à sa caméra.
Le climax de cette après-midi de cache-cache ? Un échange surréaliste entre le journaliste et les policiers, sous les yeux ébahis d’un observateur d’Amnesty International. Devant ce dernier, les trois hommes admettent ne pas être journalistes. Contrariés, les policiers traitent Gaspard Glanz de « tocard » et de « blaireau ». L’un d’entre eux finit même par cracher sur sa caméra.
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