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    24/11/2016

    Paris Hip-Hop WINTER | Du 2 au 11 décembre

    Par Mathieu Bardeau

    Concerts, ciné et cadeaux à gagner

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    Pour donner suite à la réussite de son festival d’été, Hip Hop Citoyens présente son nouvel événement d’hiver, assez justement intitulé Paris Hip Hop Winter qui se déroulera du 2 au 11 décembre prochain.

    Le festival propose une programmation axée essentiellement sur la musique (logique) mais aussi sur le cinéma cette année. Il met à l’honneur la nouvelle scène de rap française avec plusieurs concerts d’artistes comme Espiiem, Josman, Makala ou Take a Mic pour ne citer qu’eux… Mais sans pour autant oublier les groupes de Hip Hop US des années 90 avec Bizarre Ride II The Pharcyde Live !

    Côté projections, La Rumeur présentera en avant-première son 1er long-métrage au Max Linder Panorama le 2 décembre : « Les derniers parisiens ». Sans oublier les désormais habituelles conférences et rencontres organisées autour de la culture hip-hop. Tout le programme est un peu plus bas et sur l’event FB.

    Le mieux placé pour vous expliquer le principe du festival, c’est Julien Cholewa, co-fondateur de Paris Hip Hop en charge de la programmation et de la coordination à qui on a posé quelques questions:


    On a plutôt l’habitude de voir des festivals d’été, pourquoi en proposer un en hiver?

    Plus que la question des saisons, notre motivation était de proposer un autre événement dans l’année pour mettre un accent particulier sur la nouvelle scène “rap et musiques Hip Hop” et développer notre cycle de conférence, table ronde et rencontre. L’entrée de l’hiver correspond pour nous à l’aboutissement d’un travail de fond de plusieurs mois autour des groupes émergents pendant lesquels nous sélectionnons et faisons passer sur scène plus d’une 30aine de groupes franciliens. Je parle ici du Buzz Booster Ile-de-France qu’on organise depuis 7 ans maintenant. Proposer au public “Paris Hip Hop Winter” début décembre, c’est donc donner une suite logique à notre activité d’automne, parfois assez “souterraine” et offrir un cadre événementiel aux jeunes artistes que nous souhaitons mettre en avant.

    Cette période hivernale nous semble aussi être un moment propice pour échanger, réfléchir et ouvrir sur d’autres champs comme l’image et le cinéma. Nous souhaitons, à l’avenir, développer la portée internationale, avec la mise à l’honneur du “Paris Hip Hop Campus”.

    Pourquoi avoir choisi de mettre à honneur le cinéma, sur PHH Winter, comme sur les récentes éditions de PHH?

    Le cinéma nous a toujours beaucoup intéressés. Nous en avons proposé sur chaque édition de Paris Hip Hop depuis la première en 2006, entre avant-premières événementielles et projections de documentaires français et étrangers.

    Sur cette première édition hivernale, le cinéma est initié, porté et incarné par Hamé et Ekoué de La Rumeur à travers l’avant-première de leur premier long-métrage “Les derniers Parisiens”. Ils nous font l’honneur de présenter, avec eux, à Paris, cette exclusivité au public et aux professionnels. Cela vient comme une continuité logique des diverses collaborations que nous avons pu avoir avec le groupe : leur concert à La Cigale et l’avant-première de “De l’encre” en 2011; la conférence sur le livre autour des textes de l’album Illmatic de Nas en 2014. Cette dernière opération était accompagnée du concert de l’artiste au Zénith et de la projection du documentaire consacré aux 20 ans de l’album. Réunir ainsi du rap, du cinéma, de la littérature et de la réflexion a été une source d’inspiration pour nous. C’est quelque part sur ces fondements que nous avons imaginé cette première édition de Paris Hip Hop Winter et qu’on retrouve de manière latente dans Paris Hip Hop.

    C’est l’asso Hip-Hop Citoyens qui porte le Festival, ce qui veut dire qu’il y a une portée sociale dans cet événement?

    Même si notre objectif premier reste culturel et artistique, nous aspirons à ce que la majeure partie de nos actions puisse avoir un effet positif d’un point de vue social. En proposant les concerts, événements et actions culturelles les plus qualitatifs possibles, nous espérons que cela puisse avoir des répercussions positives pour le secteur, les artistes, les professionnels ou les jeunes qui s’intéressent à ces pratiques. C’est ainsi que nous envisageons une action sociale utile. Donc, oui il y a une portée sociale de Paris Hip Hop Winter mais elle passe d’abord par une certaine exigence culturelle et la diffusion de jeunes artistes de qualité.

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