À Calais, Brigitte Lips recharge les téléphones des exilés dans son garage. Dans ce premier épisode de notre nouveau format Légendes Locales, Brigitte, aka Mamie Charge, raconte son engagement de 20 ans auprès des migrants.

Des ouvrières licenciées de Camaïeu accusent les actionnaires de « faillite orchestrée » devant les Prud’hommes. Elles racontent, amères, la lente mort de la marque, jusqu'à sa résurrection sous la bannière de Célio… sans elles.

Le conseil municipal de Roubaix a été suspendu suite à une action militante. La mairie dénonce un coup orchestré par David Guiraud, député LFI local. L’extrême droite s’empare de l’affaire. Les habitants crient à la fake news et au coup politique.

Dans le Nord, où le Rassemblement national est arrivé en tête aux élections européennes, Roubaix fait exception : LFI arrive première et le vote RN recule. Le député candidat à sa réélection, David Guiraud, et son parti, éveillent un réel espoir.

Derrière la façade du Relais, entreprise « solidaire » de tri de vêtements, se cache de l’exploitation, un management brutal, des fraudes fiscales et sociales. Duponchel, son patron dans le Nord, aussi responsable chez Emmaüs, est jugé ce 13 juin.

Fin avril, le syndicat Sud dénonçait le placement en urgence de cinq enfants dans un hôtel miteux de Tourcoing, au mépris de la loi. Malgré les dénégations du département, StreetPress a découvert au moins cinq autres cas où des enfants y sont placés.

Depuis 2013, les femmes de l’aire d’accueil d’Hellemmes-Ronchin se battent contre l’usine de béton et la concasserie de gravats qui les empoisonnent. Elles appellent la métropole à leur venir en aide, sans qu’il n’y ait de solution jusqu’alors.

Depuis 2022, la Métropole européenne de Lille a pris un virage répressif visant à réguler les places dans les aires d’accueil de gens du voyage. Des habitants dénoncent des méthodes brutales et discriminatoires.

Depuis 2020, au moins 66 exilés sont morts en tentant de traverser la Manche. Certains disparaissent toutefois sans que leurs corps ne soient retrouvés. Ces disparus anonymes laissent des familles dans l’attente et le doute.

Depuis le début de l’été, des compagnons sans-papiers de plusieurs communautés Emmaüs du Nord sont en grève pour dénoncer des conditions de travail indignes. Ils font face à une répression policière, judiciaire et administrative sans précédent.