1 Matamore !
Retour sur debat / clash Le Pen Tapie [news] Fr2… par peanutsie
Le contexte : En 1989, un duel entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie (alors considéré comme une étoile montante de la gauche, comme quoi les temps changent).
L’insulte qui tue : « Vous êtes un matamore ! » (suivi de « vous êtes un Tartarin ») Pour t’épargner d’aller ouvrir un dico, matamore signifie « faux brave, vantard plus courageux en paroles qu’en actes. » À utiliser sans modération, de toute façon personne ne te comprendra.
A ne pas confondre avec Une chanson de M.
2 Ponce Pilate !
Le contexte : Débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle 2012 entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Hier soir, quoi.
L’insulte qui tue : Ponce Pilate. À dire sur un ton très calme, en mode prof d’Histoire.
À ne pas confondre avec une marque de perceuse.
3 Tartuffe
Le contexte : Mars 2012, débat entre Laurent Fabius et Nicolas Sarkozy.
L’insulte qui tue : Tartuffe. À répéter deux fois, pour que l’effet soit plus important, en n’oubliant pas de placer le mot « cuistre » trois phrases plus tard pour achever l’adversaire.
À ne pas confondre avec Une marque de truffes au chocolat.
4 Minable
Le contexte : Élections européennes de 2009, clash entre François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit. (à la 2’02)
L’insulte qui tue : « Tu es trop minable. » Note pour plus tard : pensez à bien insister sur le « a » de minable pour faire durer le plaisir.
À ne pas confondre avec Un étudiant de l’École des Mines (oui, c’est tiré par les cheveux.)
5 Roquet
Le contexte : Législatives de 1986, duel entre Laurent Fabius, petite chemise rose de circonstance et Jacques Chirac qui, quelques jours plus tard, deviendra Premier ministre.
L’insulte qui tue : « Cessez d’intervenir incessamment, un peu comme le roquet, n’est-ce pas. » Très important, le « n’est-ce pas », ça place cette insulte dans une sphère parallèle quasi inaccessible.
À ne pas confondre avec De la salade.
6 Semi-démente
Le contexte : Campagne présidentielle 2012, débat (enfin tentative de) entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
L’insulte qui tue : « Vous m’avez traitée de semi-démente. » « Ça vous laisse une bonne moitié. » Le plus dur quand tu insultes quelqu’un ? Faire rire ton entourage. Ça peut fonctionner avec cette vanne.
À ne pas confondre avec Un camion de menthe.
7 Pourquoi tu ne te la boucles pas
Le contexte : 2007, sommet ibéro-américain de Santiago au Chili. Altercation entre le roi d’Espagne, Juan Carlos, et le président vénézuélien, Hugo Chavez.
L’insulte qui tue : « Pourquoi tu ne la boucles pas ? » Le dire très froidement, comme si tu demandais pourquoi ton adversaire ne porte pas d’écharpe. L’idéal est de rafraîchir l’ambiance pour une bonne heure derrière.
À ne pas confondre avec Une ceinture de sécurité.
8 Un verre d’eau dans ta gueule
Le contexte : 2008, élections en Roumanie. Un débat entre un ancien bodybuilder (miam) et une femme qui ressemble à Arlette Laguiller jeune.
L’insulte qui tue : Honnêtement, on ne comprend rien, personne ne parle roumain à la rédac. Mais on apprend ici une belle leçon de vie : quand tu n’as plus rien à dire, balance un verre d’eau sur ton voisin. Effet garanti.
À ne pas confondre avec Lancelot du lac.
9 Vous êtes plus belle qu’intelligente
Le contexte : 2009, allons faire un tour chez nos voisins italiens. Silvio Berlusconi appelle par téléphone une députée du parti démocrate (la gauche italienne), Rosy Bindi.
L’insulte qui tue : « Vous êtes plus belle qu’intelligente. » À placer quand tu trouves ton adversaire particulièrement moche, ça fera davantage d’effet. À noter : le vouvoiement qui apporte un peu de hauteur.
À ne pas confondre avec Vous êtes plus intelligente que belle.
10 Jean-Marie Li Poud
Le contexte : Pour le plaisir, un vrai débat, avec du fond, entre un partisan de Jean-Marie Li Poud et un autre de François Mitron.
L’insulte qui tue : « Quand on est incapable d’articuler, on peut s’abstenir de faire de la politique. » Pour bien faire, élève le débat au-dessus des pâquerettes « et des coquelicots. »
À ne pas confondre avec un iPod.
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