1 Que veulent-ils financer ?
Une web-série comique en 10 épisodes qui retrace l’histoire de la guerre de Troie.
2 Combien ça coûte ?
23.000 euros minimum. Un peu plus pour tourner des plans en drone et proposer plus d’effets spéciaux.
3 A quoi ça sert ?
A se marrer un bon coup en matant les pitreries d’Achille, les suicides foirés d’Hélène, et toutes les péripéties de ces personnages mythiques.
4 Notre contrepartie préférée :
Pour 3.000 euros, un buste sculpté à votre effigie dans une scène de la série !
5 %(upper)L’un des papas du projet c’est : %
Antoine Lucciardi, comédien depuis 15 ans, il a travaillé pour le vrai journal de Karl Zero et donne des cours d’improvisation théâtrale. Il a écrit et réalisera la série avec son épouse Solène Haddad.
Pourquoi une série sur Troie ?
Je suis un grand passionné de mythologie grecque depuis que je suis môme. J’avais fait un one man show sur l’Iliade en 2004, donc ça me trotte dans la tête depuis pas mal d’années. Et puis ça fait 3.000 ans que c’est une histoire qui fonctionne, c’est un fondement de la culture européenne. Ce sont des histoires à la fois éternelles et universelles.
Le ton de la série a l’air bien barré. Pourquoi une série comique d’ailleurs ?
Je viens de l’humour, je viens de chez Canal. Je fais de l’improvisation théâtrale depuis plus de 10 ans. Et je pense que par l’humour on peut transmettre des choses beaucoup plus fortes. A la base, on est des grands fans de Kaamelott, on aime particulièrement ce genre d’humour.
Combien vous êtes en tout sur le projet ?
On est 80. Sur les projets web, on est un des plus gros en termes d’effectif. C’est un vrai bordel à gérer mais quand on aime on ne compte pas. Et puis on part de l’idée qu’on ne peut pas raconter l’Iliade avec deux mecs sur un banc.
Du coup, niveau budget costumes et décors, ça se passe comment ?
C’est un des postes les plus importants. A l’heure actuelle on est à 10.000 euros. Il se trouve qu’on a un chef costumier qui est un magicien et il arrive à faire des merveilles pour très peu cher. Côté décor, on préfère un beau plan en extérieur que de l’intérieur avec du carton-pâte et du contreplaqué.
Il y aura des scènes d’action et des effets spéciaux ?
Ouais ! Notre coordinateur cascade, Keffié Abrick, a travaillé sur Fast and Furious 6, sur Lucy … On a une scène de baston entre Achille et des brigands, avec du tir à l’arc, qui s’annonce fameuse ! Pour les effets spéciaux, on bosse avec un studio de prod’ génial. Il y a plus d’une centaine de plans truqués prévus rien que pour la saison 1. On n’évite pas le côté épique de la série. Ce qu’on veut c’est mélanger l’action et le comique.
Le tournage est en mai, vous irez en Grèce ?
Haha j’aimerais bien ! Non on tourne en Seine-et-Marne, en Normandie et en studio sur Paris.
Et sinon, 23.000 euros, ça suffit pour financer tout ça ?
On a investi à peu près 10.000 euros personnellement. Mais il faut savoir que pour la saison 1 personne n’est payé, on est 80 bénévoles. On espère obtenir un peu plus que 23.000, ça nous permettrait de tourner des plans plus ambitieux avec des drones et des chevaux. Sinon, on en contact avec des diffuseurs : studio 4, la plate-forme web de France 4, et Canalplay, celle de Canal. Ces partenariats pourraient nous apporter des financements aussi, mais ce n’est encore qu’une éventualité.
Entre nous, elle est pas un peu reloue Hélène ?
Oui, c’est une casse-couilles. Pour nous, c’est la Lady Gaga d’il y 3.000 ans. C’est une hystérique, elle fait des tentatives de suicide tout le temps, elle est complètement cyclothymique. Elle s’emmerde avec son mari à Sparte, mais très rapidement elle va s’emmerder avec Paris à Troie. Achille, c’est un mec qui a très peur du sang. Un fils à sa maman. Dans la série, chaque personnage est très excessif et en même temps crédible. L’idée c’est que ça tienne la route quand même.
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