En ce moment

    10/12/2013

    Les échasses urbaines

    Par Matthieu Bidan

    Geeks, hipsters ou amoureux de la nature, à chacun son sport et à chaque spot sa discipline. Alors dimanche ce sera plutôt Quidditch porte de Versailles ou tractions au square Eugène Varlin ?

    Où ? Le seul club francilien s’entraîne à Meudon-la-Fôret (92) et organise des balades à la Cité des Sciences ou sur les quais de Seine.

    Quoi ? Le « Powerbocking », tient son nom de son inventeur allemand, Alexander Bock. Les aficionados se baladent avec 5kg à chaque pied. Un ressort en fibre de verre qui se déforme sous la pression de l’utilisateur et le projette dans les airs. « On peut pratiquer de différentes façons : ballade, vitesse, saut en hauteur, triple saut en longueur ou freestyle » détaillent Yann Arteta, fondateur du seul club francilien, Seine urbaine. En hiver, les « bockeurs » ne sortent pas à cause des sols glissants.

    Les règles du jeu ? Dans le gymnase Millandy de Meudon-la-Fôret, on pratique le saut en hauteur avec les échasses. Casque sur la tête, genouillères bien accrochées, les sportifs se lancent dans une course d’élan sur une rangée de tapis avant de tenter de franchir une barre. Après, c’est chacun son style. Véronique, 51 ans, la doyenne du groupe opte pour celle « du canard », les jambes écartées. Hugo, 14 ans, qui passe les 2m05 en compèt’, est plus traditionnel, les deux jambes du même côté.

    Pour qui ? « Monsieur, vous n’oublierez pas de dire que je suis la plus petite à faire des échasses en France », insiste Marion, dix ans, des petites lunettes roses et un T-shirt jaune fluo trop grand pour elle. Dans l’association, les enfants et adolescents sont nombreux. « On a une quinzaine de clubs en France et 150 licenciés. Mais on estime qu’il y a entre 1000 et 1500 pratiquants », selon Yann Arteta, président de la Fédération en cours de formation.

    Parole de coach : « C’est un sport extrême. Ça peut être violent avec la hauteur et la vitesse », prévient Yann Arteta, le bouc bien taillé.

    On estime qu’il y a entre 1000 et 1500 pratiquants

    Retrouvez tous les autres sports de rue sur notre carte

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER