Elles vendaient des brochettes sur des petits barbecues improvisés à la sortie de la gare de Grigny. Mais lassées des saisies de la police, une petite dizaine de femmes s'est regroupée dans une association où elles cuisinent désormais pour les précaires.
Tous les jours, de 7h à 23h30, Aziz et Adama se postent devant la gare de Saint-Denis avec leur petit chariot, leurs brochettes et leur barbeuc'. Vendre de la barbaque, c'est leur seule gagne-pain. « Si je ne fais pas ça je ne mange pas. »