1. Les faits:
Brice Hortefeux a signé lundi 17 ami, l’arrêté d’expulsion de Vakili Rad, auteur de l’assassinat de l’ex-premier ministre iranien Chapour Bakthiar en 1991. Vakili Rad a quitté le sol français mardi dans la soirée, à destination de Téhéran.
2. Le contexte:
Ayant déjà accompli une peine de sureté de 18 ans de prison en France, la signature d’un arrêté d’expulsion était la dernière mesure indispensable à la libération de Vakili Rad. Celle-ci avait jusque là toujours été refusée par le ministère de l’Intérieur, malgré plusieurs demandes ces derniers mois.
L’émission de l’arrêté d’expulsion intervient au même moment que la libération par le gouvernement iranien dimanche 16 mai de Clotilde Reiss, l’étudiante française accusée d’espionnage et emprisonnée à Téhéran depuis 10 mois. Le gouvernement français nie qu’il y ait eu un échange de prisonniers.
3. La question à Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP
« Les différentes demandes de remise en liberté de ces six derniers mois et qui ont été refusées à Vakili Rad, n’étaient que des hasards et des erreurs de procédure qui n’ont rien à voir à voir avec l’affaire Reiss? »
4. La réponse de Fréderic Lefebvre :
Légèrement échaudé, le porte-parole de l’UMP a d’abord exprimé son regret « de devoir rétablir les choses sur une question qui devrait normalement amener toute la communauté nationale à se réjouir ».
Puis il a insisté sur la dureté dont a fait preuve jusqu’ici le gouvernement français à l’égard de Vakili Rad: « Quelqu’un est condamné à 25 ans de prison, avec une peine incompressible de 18 ans, et qui en a fait presque 19: Il a bénéficié de tout sauf d’une volonté d’être sympathique à son égard. »
Il s’en prend ensuite à l’incohérence des médias qui auraient reproché d’avoir « été trop dur » si Clotidle Reiss n’avait pas été libérée, alors que maintenant ils accusent le gouvernement d’avoir « adoucit les choses ». Il ajoute pour conclure que « c’est assez indigne d’être malveillant alors que cette jeune femme, il suffit de la regarder et de l’écouter pour comprendre ce qu’elle a vécu de très injuste. »
Source: Manuella Anckaert | StreetPress
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