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A mi-chemin entre Cocoon et Badly Drawn Boy, Tunng a été accueilli avec beaucoup de ferveur à la Maroquinerie. Leur groupe voit le jour en 2003, quand deux musiciens (Sam Genders et Mike Lindsey) décident d’abandonner leur job de compositeurs de musique de films érotiques pour développer leurs vrais talents.
Ils sortent un premier album “Mother’s daughter and other songs” en 2004. Leur goût pour des instruments atypiques, les pousse jusqu’à la folk expérimentale. Fermes dans leur
volonté de faire de la musique, la formation s’ouvre à de nouveaux collaborateurs et avec Becky Jacobs, Martin Smith et Phil Winter l’équilibre semble être à point. Seul le départ, le retour et le départ d’un des deux fondateurs (Sam Genders) cassera cette apparente atmosphère de tranquillité.
Les voix de Becky et Mike se concilient avec grâce. Repérés par le public français en 2008 avec leur limpide “Bullets”, hier soir c’était leur nouvel album “…and then we saw land” (mars 2010) que les Tunng étaient venus défendre.
Source et Crédits Photos: Michela Cuccagna | StreetPress
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