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    09/05/2012

    Ils seront en concert à la Maroquinerie, à Paris, le 25 mai

    Django Django : « on ne joue pas pour faire danser les gens »

    Par Etienne Gin

    StreetPress a rencontré les 4 membres du groupe de pop (indéfinissable) Django Django, un mix entre de la musique, une chambre et du whisky. Au final, « Default », une chanson planante et psychédélique.

    Vous préférez quel groupe entre Duran Duran, Talk Talk ou The The ?

    Dave : Je dirais The The, parce que j’ai déjà entendu leur nom. Mais j’aime encore mieux LiquidLiquid. (un groupe new-yorkais de post-punk, en activité de 1979 à 1985)

    Vinnie : Moi, je ne jure que par le Go go ! Mais Zombie Zombie (groupe électro français), ils sont excellents aussi !

    Bon en fait, je veux savoir d’où vient Django Django…

    Vinnie : Ça vient de Quando Quango (un genre expérimental new wave anglais de Manchester). Il nous a fallu inventer très vite un nom pour notre Myspace… Alors voilà !

    Vous avez composé l’album dans une chambre avec un ordinateur. Vous pensez être des geeks musicaux ?

    Vinnie : Hem…Non ! Quand quelque chose cloche, on recommence, et encore, et encore…

    Dave : On n’avait pas d’argent. Personne ne voulait nous en donner pour notre album, alors on a dû tout faire depuis une chambre !

    À un concert de Django Django, on danse du début à la fin ?

    Dave : Non, juste peut-être un peu. Mais on ne joue pas pour faire danser les gens ! Après, si vous avez envie de le faire…

    Peut-on dire que vous faîtes de la pop folle ?

    Dave : Non, on essaie de la faire musicale et attachante… Ça finit par ressembler à de la pop. Oui, on fait de la pop, en fait !

    Vinnie : C’est dur de déterminer quel genre de pop ! Avec de la pop, on peut se retrouver à plaire à tout le monde. Mais la pop, c’est comme faire de l’underground… Prends Prince, par exemple, c’est de la pop vraiment étrange !

    Sur un titre comme « Skies over cairo », on peut parler de pop psychédélique ?

    Dave : Oui, parce que Le Caire est une ville vraiment bizarre. Mais on n’a pas d’autres drogues que du whisky !

    Et comment voyez-vous la musique pop du futur ?

    Dave : On espère que ce sont des robots qui la feront ! On veut des machines conscientes qui font de la musique pour que les humains n’aient qu’à la publier. On veut du rock aussi. Du rock, fait par des robots !


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    on a dû tout faire depuis une chambre !


    “On veut du rock fait par des robots”