Nos 5 bonnes raisons de passer la soirée avec Berlusconi
1 Il ne m’endormira pas avec ses analyses politiques ou des blagues en latin
Passer la soirée avec Berlusconi, c’est se prémunir contre l’ennui qui hante les réceptions entre Enarque, de l’autre côté des Alpes. Lui au moins, il ne plombera pas la soirée avec ses poèmes, ses tirades de Proudhon ou une dissert sur les Phalenstères. Il préfèrera nous bercer avec des histoires simples, de couteaux, de drogue et de sacs poubelles. (et de turluttes aussi ?)
2 Je pourrais me faire pleins de nouvelles copines
Sortir avec Il Cavaliere, c’est savoir qu’on sera entouré à 90 pour cent de gens de son âge. Et tous de sexe féminin. C’est comme une grande soirée pijama pleine de nouvelles copines, où l’on pourra échanger vernis et techniques d’épilation définitive. Et son Eminence d’acquiescer benoitement, la sauce bolognaise en guise de rouge à lèvres.
3 Je pourrais tripler mon salaire en une nuit
Un minimum d’effort, et c’est la Baraka. Pour prendre l’ascenseur social, il suffit d’une fotocop de sa feuille d’inscription au 1er semestre de 1ere année de DEUG de Socio plus quelques dizaines de chaussettes enroulées dans son soutif. Un poste de secrétaire d’État aux finances à la clef. Ça vaut vraiment le coup. Seule difficulté: ne pas se retrouver toute seule avec lui pendant l’entretien.
4 Il ne rechignera pas à faire la fête avec mes potes et à payer l’addition
Champagne, vodka, whiskey avec Béber: c’est open-bar et open-bouffe toute la nuit tant que le quota féminin reste majoritaire. Il Cavaliere est prêt à tout pour retarder son entrée en maison de retraite, comme débarquer à ton anniversaire surprise avec pleins de caisses de champ ou t’inviter dans sa villa juste parce qu’il t’as croisée la veille au carré VIP de la discothèque le Lotus. Des soirées de bonne chaire, de rires et de bons mots, où l’on danse le « bunga bunga » mais où, comme Cendrillon, il vaut mieux partir à minuit, pour que la villa d’Arcore ne se transforme pas en villa Hardcore.
5 Il ressemble à mon père
Finalement, c’est un gros Papou ce Berlusconi. Dès les premiers instants, il nous couvre de cadeaux, nous émerveille, sans « exiger de contrepartie » (dit-il). Un peu comme quand ton papa t’as fait la suprise de ta première voiture pour tes dix huit ans. Sauf qu’avec lui, on peut se brosser pour avoir la 205 Roland Garros Turbo décapotable. Bijoux, colliers, que des cadeaux chers mais chiants. Pour compenser, avec Berlusconi, comme avec papa, on peut faire à dada sur mon bide dès qu’on a envie. Et être nous aussi la Cavalière d’un soir.
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