Ok, Bollywood et les comédies musicales, c’est cool, mais y’a pas que ça en Asie du Sud: en plus de l’Inde, le Pakistan, le Népal et le Bangladesh ont eux aussi leur mot à dire dans le game du 7ème art. La preuve pendant une semaine au Reflet Medicis avec le FFAST et sa quinzaine de films produits entre Bangalore et Katmandou.
Comme à Cannes (Léa Seydoux en moins), le Festival organise, en marge de la compétition officielle, différentes sélections thématiques avec des films pour la plupart inédits en France: un focus “Migrations“, un focus sur le cinéma bangladais, et une sélection de courts-métrages. Et il y a aussi des séances hors les murs, au cinéma Louis Daquin du Blanc-Mesnil (93). Pour plus d’infos, tout est sur le site.
On a des places pour la séance du vendredi 21 octobre, avec le film Umrika, du réalisateur indien Prashant Nair, sélectionné dans le focus “Migrations”.
>>> Pour gagner 2 places, c’est par ici
Et on a interviewé le fondateur et grand Maharadjah de ce super festival, Jean-François Thermoz:
D’où sort ce festival OVNI?
Le FFAST organise déjà sa 4e édition après trois précédentes éditions pleine de succès. Le FFAST est le festival qui donne la possibilité aux spectateurs de découvrir une production cinématographique riche, dynamique, variée, inventive et pour le moins méconnue, venue d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Népal. L’idée est de faire découvrir aux spectateurs un cinéma différent de celui de Bollywood même si on ne « renie » pas le genre en consacrant notamment lors de cette édition une nuit ShahRukh Khan le vendredi 21 octobre.
Comment arrivez-vous à financer l’organisation?
Il est très difficile aujourd’hui d’organiser une manifestation culturelle. Heureusement pour nous, nous avons la chance d’avoir des partenaires qui nous aident et nous soutiennent. C’est grâce à eux et à la Mairie de Paris si nous pouvons organiser chaque année le festival. C’est aussi grâce à la générosité des spectateurs qui n’hésitent pas à nous aider via le Crowdfunding que nous mettons en place chaque année. C’est grâce à ces différents acteurs que nous pouvons diffuser des films pour la plupart inédits en France et que nous arrivons à faire venir des personnalités d’Asie du Sud.
Des nouveautés ou des choses à ne pas rater cette année?
Il n’y a rien à rater ! Plus sérieusement, la présence de l’acteur indien Manoj Bajpayee est un véritable événement. Les cinéphiles français le connaissent pour son rôle dans Gangs of Wasseypur. Cette année il sera présent lors de l’inauguration avec la projection d’Aligarh. Par ailleurs, après le Népal en 2013 et le Pakistan en 2014, le FFAST se concentrera cette année sur les films du Bangladesh avec une journée spéciale le lundi 24 octobre. Enfin, nous avons décidé de mettre l’accent cette année sur les migrations en Asie du Sud. Quatre films seront projetés, suivis de débats. Cette année encore, le FFAST sera une manifestation qui étonne et qui détonne !
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