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“Christophe Owens est né et a grandi dans
les ex-“enfants de dieu” (comme River, Joaquin phoenix et l’ex de
Marylin Manson, Rose Mc Gowan)
Il faut bien admettre que les Etats-Unis sont, et seront toujours,
numéro 1 sur le marché du disque. En cette période de grande crise dans
l’industrie du divertissement, ce pays continue à offrir une variété
exceptionnelle d’artistes et à les exporter sans trop de difficultés
(chose rare en Europe). Dans toute cette diversité, on voudrait porter
votre attention sur “Girls” un group indie rock en provenance de San
Francisco, Californie.
En enfance pourri
On aime bien en général les histoires de leaders. Celle de Christophe
Owens est vraiment spéciale. On est peu habitué à entendre parler
ouvertement de sectes en France (exception faite pour la scientologie
de Tom Cruise). Et bien, ce jeune américaine est né et a grandi dans
les ex-“enfants de dieu” (comme River, Joaquin phoenix et l’ex de
Marylin Manson, Rose Mc Gowan). Cette organisation est née en
Californie en 1968 et poursuit son but autour du monde sous différents
noms. Jugées hérétiques par les conservateurs américains, les
pratiques de la secte tournent autour de la “Loi de l’amour”.
Christophe raconte ainsi de terribles histoires sur la prostitutions
des jeunes filles qui, avec leurs charmes, doivent trouver des
nouveaux adeptes, ainsi que des cas de suicides.
“A 16 ans, Christophe abandonne la secte et se casse à San Francisco”
Et San Francisco fût…
A 16 ans, Christophe abandonne la secte et se casse à San Francisco.
Il rencontre Chet Jr White dans un bar où il avait joué avec les
hippies d’Ariel Pink. Ils décident d’écrire ensemble une nouvelle
histoire, celle de Girls. Leur premier “Album” (c’est le nom du
disque) est une exaltation de l’adolescence et de tous ces états qui
suivent l’amour à cet âge : la confusion, le désir et les coeurs
brisés. Leurs morceaux sont un véritable hommage à la pop musique et
chaque chanson est un mélange extraordinaire des couleurs de la vie de
l’un ou de l’autre.
Il est impossible de ne pas s’enthousiasmer aux accents très Beach
Boys de leur “Lust for life”. Même si pendant le concert, on a parfois
une sensation de torpeur, due à l’enchaînement de morceaux trop sucrés.
On vous invite vivement à aller les voir lors de leur prochain tour
Européen.
Il est impossible de ne pas s’enthousiasmer aux accents très Beach
Boys de leur “Lust for life”
Source: Michela Cuccagna / StreetPress
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