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    25/10/2023

    FafLeaks, épisode 2

    César et Paul, néonazis mondains

    Par Christophe-Cécil Garnier

    L’un était tatoueur, fils d’une légende de la photo, l’autre devait épouser l’actrice Béatrice Dalle. Aujourd’hui, les deux amis sont devenus des hooligans néonazis. César Aujard combat en Ukraine, alors que Paul Bichet fait des combats clandestins.

    Janvier 2020. César Aujard est tatoueur. Il a d’abord fait partie d’un collectif de graffiti, avant de dessiner sur les corps. Cet hiver, il a gravé à l’encre une phrase en style gothique sur le ventre de son pote Paul Bichet : « Si un seul crime avait suffi, je n’en aurais commis aucun ». La même que sur le dos de son amoureuse, l’actrice Béatrice Dalle. Publiée sur Instagram, la photo du tatouage est immédiatement likée par le père de César, le célèbre photographe Richard Aujard, dont Béatrice Dalle est une amie de longue date. Quelques semaines plus tard, Paul Bichet et Béatrice Dalle affichent leur idylle dans les défilés pour Yves Saint Laurent et les magazines people. LSDémon et KetamineQueen, comme ils se surnomment, doivent même se marier.

    Las, on ne sait pas ce qu’il est advenu du projet. Mais trois ans plus tard, Paul Bichet a agressé ce qu’il pensait être des antifascistes dans un métro à Paris, se revendique du hooliganisme le plus violent et participe à des combats clandestins en Pologne. Dans une vidéo promotionnelle de ces pugilats, il dédicace César et ses amis « qui se battent à balles réelles ». Ce dernier a quitté son salon et la France, en partie pour fuir la garde à vue et des perquisitions dans le cadre d’une enquête pour le tabassage de plusieurs personnes d’origine étrangère. Des agressions qui ont eu lieu avec des dizaines d’autres hooligans néonazis à la gare du Nord, fin avril dernier. Il se bat désormais sur le front de l’Est avec l’armée ukrainienne. Sur son compte Instagram, il distille des aperçus de sa vie, entre séances de muscu et entraînements au tir, comme l’ont raconté Mediapart, Libération ou L’Équipe. Ensemble, les deux hommes ont connu une trajectoire vers l’extrême droite la plus violente. Portrait croisé.

    Le point de bascule

    « César a dérivé dans la bêtise de l’extrémisme », lâche au téléphone Marco (1), une ancienne connaissance du désormais combattant de l’Est. « Mais avant, c’était quand même un mec malin. Son salon de tatouage marchait bien. » L’homme a d’abord vécu en région parisienne dans un milieu artistique. Son père est le célèbre photographe Richard Aujard, qui a réalisé des reportages sur les bikers australiens dans les années 80 ou des boxeurs new-yorkais. Il a immortalisé dans son style noir et blanc des grandes stars américaines comme Naomi Campbell, Mike Tyson, Cameron Diaz ou des personnalités hexagonales comme Monica Bellucci, Éric Cantona, Belmondo, Béatrice Dalle… Certains d’entre eux sont devenus de bons amis. « C’était un genre de hippie, vraiment baba cool. Il n’était pas du tout dans une idéologie d’extrême droite », se souvient son confrère, le photojournaliste émérite Yan Morvan.

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    César se bat depuis mai 2023 sur le front de l’Est avec l’armée ukrainienne. Sur son compte Instagram, il distille des aperçus de sa vie, entre gros flingues, séances de muscu ou entraînements au tir. / Crédits : FafLeaks

    La mort de « Richie », comme l’appelaient ses proches, en février 2021, a été un véritable choc. « J’ai perdu un pote… un frère !!! Quelqu’un qui m’a magnifié avec son œil », a par exemple lâché JoeyStarr. « Mes amis-amis, je les comptais sur les doigts d’une main de Django Reinhardt et je viens d’en perdre un », a écrit l’ancien joueur de Manchester United Éric Cantona. Quant à la vedette d’Hollywood Mickey Rourke, il a rendu hommage « à un des plus proches amis que j’ai jamais eu dans ma vie ».

    À la mort de son père, César aurait vrillé. Une bascule vers les mouvances d’extrême droite à l’origine de fortes tensions dans la famille Aujard. « Ça a été très vite. Si Richard était encore là, il n’aurait pas basculé », présente l’un des amis du paternel. Plusieurs proches ont refusé de parler à StreetPress, préférant désavouer le rejeton et protéger la mémoire du photographe. « Il n’aurait jamais cautionné les activités de son fils. On n’est pas responsable du comportement de quelqu’un qui a 30 ans. Pour moi ce qu’il fait depuis, c’est qu’il se suicide », lance une autre très en colère face à notre demande d’interview. Marco, l’ex-connaissance, résume :

    « Là, il a sali le nom de son père. »

    Le Jackass français

    Le nom de Paul Bichet apparaît sur les sites d’actus people à l’hiver 2020. Sur des dizaines de pages, il est présenté comme le nouveau compagnon et futur mari de l’actrice Béatrice Dalle. Le jeune homme n’a que 23 ans, mais possède déjà une petite notoriété dans le milieu du wakeboard français, sorte de snowboard sur l’eau. Un amateur de la discipline qui l’a connu dans sa jeunesse se souvient d’un garçon « atypique et engagé à 100% dans ce qu’il faisait ». Capable de « montrer son cul à 20.000 personnes depuis l’Hôtel de région à Montpellier (34) » lors du Festival international des sports extrêmes, complète le média Handle. Paul Bichet est un peu le Jackass français. « Il s’éclatait des planches de skate sur les couilles, il se les cramait. Il y avait un groupe Facebook où il y avait toutes ces conneries en vidéo », raconte Marco, l’ex-connaissance de César qui a aussi croisé le casse-cou :

    « Paul s’était pété je ne sais pas combien de fois les dents. Tous les trucs hardcore, il les a faits. »

    Son CV met également en lumière ces liens avec les milieux artistiques. Il a tourné dans un court-métrage en 2019, avant de s’afficher au sélect « dîner de la mode » organisé conjointement par la Fédération de la Haute Couture et de la Mode et le Sidaction, en janvier 2020. Line Renaud, la princesse Marie de Danemark, l’ancienne miss France Iris Mittenaere ou le créateur Jean-Paul Gaultier participent au gala. Ce soir-là, Béatrice Dalle pose à son bras pour le magazine Vanity Fair. L’occasion pour le couple d’officialiser leur relation.

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    Le jeune homme fait la rencontre de différentes personnalités, dont l’écrivaine féministe Virginie Despentes, grande amie de Dalle. / Crédits : FafLeaks

    Aux médias people, la « figure rebelle du cinéma français » Dalle – comme la caractérise le Monde dans un portrait en 2020 – vante la « tendresse » et la « fantaisie » de Paul Bichet. Le mois suivant, ils sont aux premiers rangs du défilé d’Yves Saint Laurent, comme les stars internationales Charlotte Gainsbourg, Rami Malek ou Zoé Kravitz. Le jeune homme fait la rencontre de différentes personnalités, dont l’écrivaine féministe Virginie Despentes, grande amie de Dalle. Le couple manifeste contre la loi Sécurité globale – dont un des articles pénalisait la diffusion d’images des policiers. Au printemps 2021, Paul Bichet pose pour un shooting de la marque de luxe Jean-Paul Gaultier, habillé de la marinière iconique, qui apparaît dans L’uomo Vogue – la version masculine italienne du magazine.

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    Au printemps 2021, Paul Bichet pose pour un shooting de la marque de luxe Jean-Paul Gaultier avec la marinière iconique. / Crédits : Instagram

    Les combats

    Un an plus tard, Paul Bichet s’entraîne au combat avec César Aujard. « César s’occupait de recruter des mecs pour devenir… Fafs quoi », se souvient Marco, l’ex-connaissance :

    « Il a recruté des petits perdus. »

    César tatoue désormais des néonazis, comme des membres du Gud – organisation étudiante d’extrême droite réputée pour ses actions violentes – ou de la division Martel – un groupe de très jeunes activistes parisiens tout aussi violents et racistes [qui a fait l’objet de notre le premier épisode des FafLeaks]. Il participe à plusieurs « fights » en forêt avec la bande d’hooligans parisiens Jeunesse Boulogne, qui sont dirigés par Marc de Cacqueray-Valmenier, chef des néonazis de la capitale et du Gud. César coache également une figure des freefighters d’extrême droite, l’ancien militaire et hooligan rennais Maxime Bellamy, pour son « King of the Streets », des combats clandestins (quasi) sans règles. Après son fight, Paul félicite le duo sur Instagram. « Merci mon George Floyd », écrit Maxime Bellamy en référence à cet Afro-américain tué par la police en mai 2020 et devenu le visage des violences policières. « I can’t breathe », répond hilare Paul Bichet. Les derniers mots de George Floyd avant de mourir, victime d’un plaquage ventral.

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    Après un fight de leur ami hooligan Maxime Bellamy, Paul félicite le duo sur Instagram. « Merci mon George Floyd », lui répond le combattant. Paul renchérit : « I can't breathe. » / Crédits : FafLeaks

    César va aussi s’entraîner dans l’école de boxe thaï de Guillaume Kerner. Cet ancien international français s’est installé au milieu du 18e arrondissement de Paris. « Il ne passait pas inaperçu, il avait des tatouages partout et il savait déjà boxer », se souvient celui qui a été surnommé « l’Ange blond » durant sa carrière. Il poursuit :

    « C’était “bonjour, au revoir” et il s’entraînait. Quand il mettait les gants, c’était brutal. »

    Marco se souvient d’une vidéo de César. « Il y avait une bagarre entre son pote et un autre gars. Des mecs voulaient intervenir en faveur de l’autre. César a couché par terre deux mecs à coups de casque. »

    Rapidement, César parle au coach Kerner des fight clubs clandestins. « J’ai compris qu’il était friand de ça, ça le fascinait un peu », lâche le boxeur. Au sein du club, des tensions commencent à naître entre César et les autres combattants. « Des gens m’ont dit que c’était un nazi. Ils ne voulaient pas de lui et disaient qu’on ne devait pas accepter les fachos », rembobine Guillaume Kerner :

    « Ils m’envoyaient plein de trucs d’internet avec des tatouages et leurs significations nazies. »

    Tatouages et salut de Kühnen

    Depuis la mort de son père, César a de nouveaux tattoos. Ses deux étoiles, ancrées au-dessus des pectoraux ont été remplacées par des croix de fer, un symbole prisé des mouvements de bikers, mais aussi des groupes d’extrême droite. Il se fait également des runes d’Algiz et d’Odal ou un Kolovrat, des symboles nordiques et slaves repris par les néonazis.

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    La photo de César en train de faire le fameux salut de Kühnen à trois doigts au stade est publiée sur les réseaux sociaux par le journal sportif l’Équipe. Il est à ce moment-là membre des Jeunesses Boulogne, un groupe d'hooligans héritiers du Kop of Boulogne. Il continue de porter le t-shirt de la bande en Ukraine. / Crédits : FafLeaks

    Un jour, les membres du club de boxe et César s’expliquent. « Il a dit qu’il avait fait partie des mecs qui font des combats de hooligans, mais il a nié être nazi », se rappelle son éphémère entraîneur. « Il nous a dit : “Dans ce pays, dès qu’on dit qu’on est fier d’être blanc ou qu’on est patriotique, on se fait cataloguer de facho” ». Guillaume Kerner tranche :

    « J’avais l’impression de voir un gars un peu fragile psychologiquement et prédisposé à aller vers l’extrémisme. »

    Il se dit que la boxe et son club « peuvent l’aider ». « J’ai voulu lui donner une chance », souffle l’ancien combattant qui connaissait lui aussi son père Richard.

    La situation s’envenime lorsque César participe à une compétition à Nanterre de l’académie de muay thaï, dirigée par l’ex-champion Jo Prestia. Lui aussi était un ami de son paternel. À la fin du combat, « César aurait fait un salut à trois doigts » vers ses soutiens amassés dans les gradins, lâche Guillaume Kerner. C’est un salut de Kühnen, ersatz de salut nazi inventé par le néonazi allemand Michael Kühnen pour contourner l’interdiction de ce geste. « Ça a dégénéré en bagarre. Une connaissance à lui et des mecs de mon club se sont invectivés et frictionnés », raconte-t-il. Jo Prestia commente :

    « On a dû s’en mêler pour sortir [César] d’un mauvais pas. Il a vraiment craint pour sa vie. Évidemment, par respect pour Richie, on l’a défendu. »

    Selon l’ancien champion, César Aujard aurait été « menacé de mort pour ces faits » après le combat. Kerner, lui, a demandé à César d’arrêter de venir à son club :

    « Il l’a compris. Mais comment ça se fait qu’il vient dans un club comme le mien au milieu des Noirs et des Maghrébins ? C’est ça qui m’a incité à croire à la repentance. »

    La ratonnade et la fuite

    Le 29 avril 2023, à 16h57, station La Chapelle, César Aujard descend de la ligne 2 du métro parisien avec un groupe de 80 hooligans néonazis, ces hommes qui gravitent autour du football, extrêmement violents et fans de bastons. Ceux-là sont de la capitale ou viennent de Toulouse (31). Reconnaissable à sa tête de squelette tatouée à l’arrière du crâne, César est habillé d’un bomber noir. Ses potes et lui se rendent au Stade de France à Saint-Denis (93), pour voir la finale de Coupe de France de football qui oppose Toulouse et Nantes (44). Rapidement, ils crient :

    « La France aux Français. »

    Dans les tunnels du métro, ils agressent des passants et des vendeurs à la sauvette d’origine maghrébine, sri lankaise ou africaine. Théo C., attaché parlementaire LFI, tente de les filmer et se fait tabasser en retour. Le soir même, la photo de César en train de faire le fameux salut de Kühnen à trois doigts au stade est publiée par le journal sportif l’Équipe. Théo C. le reconnaît et témoigne dans StreetPress. Une enquête policière est lancée et le domicile de César est perquisitionné.

    Mais le tatoueur est déjà parti en Ukraine. C’est désormais un golgoth qui combat avec les forces locales contre l’envahisseur russe, une posture partagée par une grande partie de l’extrême droite française. Entre deux entraînements, il dessine des croix celtiques avec un ex de la Légion étrangère surnommé Dox. Un ancien lieutenant de Marc de Cacqueray-Valmenier au sein du Gud. Le duo est complété par Kenneth, un néonazi lyonnais. Marco souffle :

    « Il est vraiment parti trop loin. S’il survit à tout ça, il va finir mercenaire. »

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    Entre deux entraînements, César dessine des croix celtiques avec un ancien de la Légion étrangère surnommé Dox. À droite, ils soulignent les lettres « WP » car chez les fafs, c'est l'acronyme de « White Power », le « pouvoir blanc ». / Crédits : FafLeaks

    Antifas et croix gammées

    Quant à Paul, il commence avec ses potes hools parisiens à vouloir « éclater » des antifascistes, comme il l’explique dans un audio que StreetPress a pu consulter. Courant 2023, il publie une vidéo en public sur son compte Instagram. On le voit assis dans la ligne 14 du métro. Rapidement, il se lève et se place face à un groupe de cinq personnes visiblement fans de métal. Ils arborent sur leurs blousons des patchs Black Sabbath et Rammstein. Mais pour Paul Bichet, ce sont des antifas. « Agenouille-toi avant que je devienne une machine à douleur », lance-t-il à l’un des membres du groupe qui ne comprend pas. Paul l’empoigne, le frappe et répète :

    « Agenouille-toi. Agenouille-toi avant que je t’éclate. Agenouillez-vous. Enculés d’antifas va ! »

    Les métalleux sortent du métro et Paul Bichet les poursuit, comme possédé.

    Après la vidéo, certains de ses proches se détournent de lui. « Il était vraiment instable. Quand on allait boire des bières, il n’avait jamais ce genre d’attitude », indique Antoine (1). Pour cet ancien pote, Paul Bichet « est vraiment un gentil ». « Je sais que ça peut paraître bizarre, mais c’est un gosse : on dirait qu’il a 40 balais alors qu’il en a 26. » Il se souvient du message d’excuses publié le lendemain de l’agression par Paul Bichet. Pour autant, l’homme ne cache pas ses opinions. Il indique dans un de ses posts qu’un « bon Arabe est un Arabe mort ». Sur une autre photo, on le voit avec un t-shirt marqué du blason de Paris. Sauf que les fleurs de lys ont été remplacées par des croix gammées.

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    Paul Bichet s'est déjà affiché sur les réseaux avec ce t-shirt floqué du blason de Paris. Sauf que les fleurs de lys y sont remplacées par... des croix gammées. / Crédits : FafLeaks

    Des combats clandestins en Pologne

    L’ancien Jackass a commencé à faire des combats clandestins en Pologne cet été. Dans une vidéo pour Gromda, l’organisation qui chapeaute ces fights, Paul Bichet se définit comme un « hooligan » du « Kop Boulogne », ce collectif de supporters du PSG actif des années 70 à 2010, noyauté par certains groupes d’extrême droite. Il détaille :

    « J’ai commencé à rencontrer et traîner avec des gens du football, qui était plus axé sur la bagarre que sur le foot en lui-même. Et ça tombe bien car moi, j’en ai rien à foutre du football aussi. »

    Si le hooligan parisien s’oriente désormais vers les combats clandestins, c’est qu’il n’aime « pas vraiment [se] battre dans la rue ». « Je ne me rappelle jamais de mes bagarres », renchérit-il dans la suite de cette vidéo. Quand il a vu ça, Antoine a été dégoûté : « Paul, c’est vraiment un suiveur. Il avait envie de pratiquer ce type de combat de barges. Dans cinq ou six ans, il se retournera et se dira : “J’ai fait de la merde”. » Le néonazi a toujours le soutien de Béatrice Dalle, qui a partagé l’annonce de ce combat en mai dernier sur Instagram, accompagnée du commentaire : « Mon p’tit Polo, je t’aime ».

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    Paul Bichet a toujours le soutien de Béatrice Dalle, qui a partagé l’annonce de ce combat en mai dernier sur Instagram, accompagnée du commentaire : « Mon p’tit Polo, je t’aime. » / Crédits : FafLeaks

    Contactés, César Aujard, l’entreprise Jean-Paul Gaultier, Béatrice Dalle ou Virginie Despentes n’ont pas répondu aux sollicitations de StreetPress. Paul Bichet, lui, a répondu que nous nous mettions « le doigt dans l’oeil » après avoir lu notre « mail d’approche » à son entourage. Il a indiqué ne pas vouloir répondre à nos questions et il a suspendu son compte Instagram.

    (1) Le prénom a été modifié.

    Illustration de Une de Caroline Varon.

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