Jeudi 9 mars, Abaeze se fait toper avec un faux titre de séjour. Mais plutôt que de le placer en garde à vue, des policiers auraient tenté de le coller directement dans un avion. Asso’ et avocate jugent la procédure « rocambolesque ».

Sur TikTok, des dizaines de comptes tenus par des passeurs proposent aux exilés une traversée illégale de la Manche. Prix du voyage : entre 2.250 et 13.450 euros.

À Londres, 30 adolescents ont été tués en 2021 dans ce que les médias ont baptisé « la guerre des couteaux ». D’où viennent ces violences en Angleterre ? Des conflits entre gangs aux polémiques liées à la drill, StreetPress vous explique tout.

Marvin Herbert baigne dans le crime depuis l’adolescence. En 2008, il est victime d'une tentative de meurtre et survit à deux balles dans la tête. Il partage aujourd’hui son parcours avec des jeunes pour qu’ils évitent de faire les mêmes erreurs que lui.

Depuis l'assassinat d'un jeune de son quartier, Justin Finlayson arpente les rues de Londres avec son bus reconverti en studio de musique. À l'intérieur, les jeunes de quartiers rivaux peuvent venir rapper pour échapper à la rue.

À 19 ans, Juan Lopez, un colombien exilé dans un quartier populaire de Londres, est condamné à une peine de prison. Seule alternative à la détention : s'engager dans l’armée. Il raconte à StreetPress comment il devient sniper après avoir été délinquant.

En 2017, Daniel Baird, 26 ans, est poignardé pendant une bagarre à la sortie d'un pub de Birmingham. Depuis, sa mère Lynne a fait installer des milliers de kits anti-hémorragie dans les rues du Royaume-Uni.

Dès l’âge de 11 ans, elle a connu la drogue, l’exploitation sexuelle, les vols et l’abandon familial. Aujourd’hui, Rae-Anne est devenue travailleuse sociale et partage son histoire avec les jeunes de Birmingham, touchés par les attaques au couteau.

À Newham, un quartier populaire à deux pas du village olympique de Londres, Raheel Butt, un ancien détenu, a lancé une salle de sport pour sortir les enfants de la rue. Elle est aussi un abri destiné aux aux jeunes qui s’entretuent entre gangs.

A Calais, le « Fort Galloo » accueille plus de 250 migrants venus d’Afrique et du Moyen-Orient. ONG absentes, militants dépassés, le squat fonctionne en roue libre avec ses propres règles. StreetPress a passé un mois avec ses migrants.