Gerry Canon, nous l’avons rencontré lors d’une soirée Cannoise remplie de gens inintéressants. Et Gerry Canon, il a sauvé notre soirée comme le DJ dans la chanson de Indeep.
L’Arche d’Alliance et le « Troisième Oeil »
Deux heures de discussion, à propos de sa recherche de « l’Arche d’Alliance », et de l’existence « d’un troisième œil » ont convaincu, l’alcool aidant, notre journaliste cannoise France Brownings, de prendre rendez-vous avec le Gus pour le lendemain. Bien lui en a pris: Gerry s’est étendu le temps d’une cassette – soit 57 minutes, plans de coupe compris – sur sa recherche de l’Arche Perdue.
De Las Vegas à Marbella
Gerry est issu de la classe ouvrière londonienne. Il commence à travailler dès ses quinze ans avant de partir deux ans faire son service militaire en Égypte, en tant que photographe. A son retour, Gerry fait rapidement fortune dans la vente d’antiquités, à Londres puis aux States.
C’est pendant sa semi-retraite que sa vie change du tout en tout. Installé à Las Vegas, comme tout retraité bling-bling qui se respecte, il y vit ses premières expériences paranormales, « malgré lui », comme il le dit si bien.
Une de ses visions nocturne le pousse à émigrer à Marbella en Espagne – comme par hasard un autre paradis bling-bling pour retraités… C’est là qu’il entendra parler d’une célèbre voyante qui officie sur les ondes ibériques: Elle le lancera sur les traces de l’Arche Perdue. Enfin, il ne faut pas non plus oublier le rôle qu’a joué sa rencontre avec la fille un peu timbrée d’un voisin et qui scellera définitivement sa quête de 18 années.
« Trouver le financement du GPR, pour scanner le sol »
Un livre auto-biographique et 2 scénarios plus tard – de science fiction cette fois, sur des extra-terrestres qui auraient déposé l’Arche sur la Terre – Papy Gerry se dit capable de la localiser, s’il « trouve le financement du GPR, pour scanner le sol » de la grotte qui renferme le précieux coffre.
Notre gentil Pierre Belmarre made in London a même déjà tout prévu pour faire partager sa découverte: L’Arche devra faire le tour du monde, sous l’égide de l’ONU, une semaine dans chaque ville un peu comme la flamme des JO. Et surtout, il y aura une tirelire à ses pieds pour récupérer des dons, intégralement reversés à des ONG de lutte contre la pauvreté, ou des instituts de recherche de lutte contre le cancer. Bien qu’il soit juif, Gerry Canon revendique l’appartenance de cette « presque découverte » à toutes les religions.
On notera qu’en 1989, Indiana Jones et la dernière croisade sort au cinéma, soit un an avant le début de la quête mystique de Gerry Cannon. Une pure coïncidence?
En partenariat avec Fluctuat |
*A lire aussi sur StreetPress les quatre premiers volets de la série « Mais qu’est-ce qu’ils foutent à Cannes ? » avec Le porno en 3D, Gilles vendeur à la criée bègue , Stéph et Jérémy adeptes des Passes Magiques , Eric Roux, Ministre de l’Église de Scientologie et Arnaud Van De Casteele, Docteur en Absinthologie , Le festival vu du camping
Source: Jacques Torrance et France Brownings | StreetPress et Fluctuat
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