Ah la nourriture… Thème de conversation formidable et intarissable. « On mange où ? » « Ah non c’est vrai, t’es relou à pas aimer le chèvre ! » « On se commande des sushis, j’ai la flemme… Non, j’en ai déjà mangé ce midi. » Et tous les jours, le refrain revient, rengaine routinière (« y’a des pâtes carbo au frigo ») et parfois surprenante (« mon cœur, j’ai réservé deux places au resto »). Qu’en fait-on, de cette passion commune pour la bouffe ? Certains se contentent de manger, d’autres en vivent, d’autres encore tripent complètement dessus.
Ceux qui bouffent Dopés au fromage râpé ou accrocs au bio, les vrais djeuns n’ont pas forcément le cash pour manger tous les soirs au McDo. La pub vous avait fait croire qu’ils enchaînaient les barres chocolatées et les Big Mac : StreetPress est allé vérifer dans leurs frigos .
Ambiance « vintage » ou « open-space », à chaque étudiant son Resto U. Avec notre Gault & Millau des meilleurs restaurants universitaires de Paris , plus aucune chance de se retrouver en dèche de mayonnaise. On les a tous testés et on vous dit même où manger du colombo de porc. Miam ! Et si 3,05 euros pour la cantine de la fac, c’est toujours trop cher pour vous, direction le marché de Wazemmes, à Lille, où « les glaneurs » s’organisent pour faire de la récup’ en équipe .
Ceux qui vivent de la bouffe Livreur de pizza, un métier pour tocard ? Pendant que Monsieur est devant la télé, M. Pizza Rabbit a déjà récupéré le numéro de madame qui est allée lui ouvrir la porte. Pour faire ce métier, il faut être malin sinon vous risquez de vous faire voler vos pizzas. Et peut-être votre mobylette. StreetPress a aussi passé une formation de vendeur de cacahuètes à la sortie du métro . Et passée la barrière de la langue, on se dit qu’on pourra toujours se reconvertir.
Ceux qui tripent sur la bouffe Manger des insectes, c’est la bouffe du futur. Si si. N’écoutant que son courage, StreetPress a crash-testé la quiche aux vers de terre. Il a fallu importer les insectes vivants, les faire cramer à 200 degrés pour finir par les sentir craquer sous le palet. A lire le plus éloigné possible d’un repas.
C’est un moyen de planer en toute légalité : aller faire des randos, le ventre vide, et se purifier toute la journée en avalant thé sur infusion. Grâce aux cures de jeûne, vous aurez l’impression d’être drogué sans rien consommer. C’est meilleur pour la santé qu’une vraie barrette, mais c’est (beaucoup) plus cher : entre 1.500 et 2.000 euros la semaine de cure.
Allez, il est l’heure de se mettre à table !
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