En ce moment

    05/07/2024

    Ils sont qualifiés au second tour et pourraient arriver à l’Assemblée

    Propos racistes, homophobes, complotistes… La liste des 109 candidats RN épinglés

    Par StreetPress

    Propos racistes, homophobes, antisémites, complotistes, anti-IVG, liens avec des groupuscules radicaux... Retrouvez ici, la liste des vrais visages des candidats du Rassemblement national. Il pourraient se retrouver à l’Assemblée.

    Parmi les candidats présentés par le Rassemblement national pour les élections législatives, il y a ceux qui comparent les joueurs de l’équipe de France à des « clandestins », portent une casquette nazie tout en étant membre du très raciste et antisémite Parti de la France, sont pro-russes ou fervents supporters de Trump, fricotent avec les néonazis…

    Il y a aussi ces candidats RN aux propos racistes, homophobes, antisémites, complotistes, anti-IVG… Retrouvez ici, la liste des candidats du Rassemblement national épinglés par les différents médias, dont StreetPress.

    Si le président du Rassemblement national, Jordan Bardella reconnaît « quatre ou cinq brebis galeuses » parmi les candidatures de son parti, grâce aux révélations de différents médias, nos confrères de Mediapart en recensent eux, une centaine.

    Les vrais visages du RN

    Cliquez sur notre thread Twitter pour voir la liste complète :

    Daniel Grenon. 1re circonscription de l’Yonne. Le candidat aux propos à caractère raciste.

    Il a déclaré lors d’un débat avec la candidate du Nouveau Front populaire, le 2 juillet 2024 : « Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. »

    Josseline Liban. 2e circonscription de Caen. La candidate RN raciste et complotiste.

    Elle a été épinglée pour des publications racistes et complotistes sur ces réseaux sociaux. Elle relaie aussi des vidéos du Youtubeur antivax et gourou du crudivorisme, Thierry Casasnovas.

    Jacques Myard. 5e circonscription des Yvelines. Le candidat aux propos homophobes, racistes et pro-russe.

    En janvier 2011, il a assimilé l’homosexualité à une « perversion sexuelle », et avait déclaré : « Je ne m’occupe pas des homos mais ce que je leur reproche c’est d’être devenus un lobby, une secte, de pratiquer le terrorisme intellectuel… ». En 2015, il a déclaré au micro de BFMTV : « Jusqu’à nouvel ordre, ce n’est ni les juifs, ni les catholiques qui ont déposé des bombes et massacré des concitoyens ». Il fait aussi partie du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), think tank pro-russe qui relaie la propagande du régime de Vladimir Poutine.

    Romain Baubry. 15e circonscription des Bouches-du-Rhône. Le candidat qui recrute chez les néofascistes.

    Deux de ses assistantes parlementaires sont militantes du groupuscule fémonationaliste Némésis.

    Thomas Lutz. 1ère circonscription du Doubs. Le candidat qui prononce le mot « sous-homme ».

    En avril dernier, lors d’une Assemblée plénière à Dijon, il a crié : « Les untermenschen, ça suffit ! ». Un mot allemand qui signifie « sous-hommes ». Une expression notamment utilisée par les nazis pour décrire des personnes qui ne correspondent pas aux critères de la « race aryenne ».

    Annie Bell. 3ème circonscription de Mayenne. La candidate qui a organisé une prise d’otages.

    Elle a organisé une prise d’otages armée dans une mairie, en 1995.

    Christian Perez. 8ème circonscription du Finistère. Le candidat qui a copiné avec des négationnistes et des pétainistes.

    Il a longtemps frayé avec des négationnistes et des pétainistes. Il publie également des messages à caractère raciste sur son compte Facebook. La veille de la Coupe du Monde de football, le 19 novembre 2022, il publie sur les réseaux sociaux : « J’ai cru voir des clandestins repartir chez eux et là paf, c’était que la pseudo-équipe de France qui partait au Qatar. »

    Tiffany Joncour. 13e circonscription du Rhône. La candidate très proche des anciens de Génération identitaire.

    Elle est proche de plusieurs membres de groupes identitaires. Elle est très proche des anciens de Génération identitaire. Au point que leurs héritiers récemment dissous, les Remparts de Lyon, collent ses affiches à Meyzieu.

    Julie Apricena. 3e circonscription du Cher. La suppléante du candidat RN Pierre Gentillet qui pose avec des skinheads néonazis.

    Elle posait il y a quelques années avec des skinheads néonazis, et un t-shirt floqué « White Pride Worldwide », un slogan suprémaciste blanc.

    Louis-Joseph Pecher. 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle. L’(ex) candidat antisémite de Ciotti et du RN.

    Candidat promu par Eric Ciotti et soutenu par le RN en Meurthe-et-Moselle, il a perdu l’investiture LR-RN suite à nos révélations. Louis-Joseph Pecher a enchaîné les tweets antisémites, racistes, sexistes, homophobes ces derniers mois sur son compte X-Twitter. Il avait notamment écrit : « Juif qui parle bouche qui ment. »

    Sophie Dumont. 4e circonscription de Côte d’Or. Adepte des sorties antisémites et théories du complot.

    Cette ancienne conseillère de Marine Le Pen, a posté plusieurs messages aux relents antisémites et complotistes sur son compte Twitter-X. Sophie Dumont soutenait par exemple la thèse affirmant que Brigitte Macron serait un homme, ou encore que l’Ukraine fournirait les « réseaux pédophiles » en enfants.

    Marie-Christine Sorin. 1ère circonscription des Hautes-Pyrénées. La candidate aux propos racistes.

    Le 11 janvier, elle déclarait sur Twitter-X : « Non, toutes les civilisations ne se valent pas ». Et ajoutait : « Certaines sont juste restées au-dessous de la bestialité dans la chaîne de l’évolution ».

    Nicolas Conquer. 4e circonscription de la Manche. Le candidat investi par Éric Ciotti et fervent supporter de Trump.

    Nicolas Conquer est l’ancien porte-voix trumpiste en France. Adepte des théories conspi et des saillies à l’emporte-pièce, le Franco-américain veut sauver le pays du chaos.

    Antoine Oliviero. 3e circonscription du Morbihan. Le candidat surnommé « le néonazi » par ses militants.

    Il est surnommé « le néonazi » par ses propres militants RN locaux, et est proche d’un compte associé au groupuscule néonazi rennais L’Oriflamme.

    José Gonzalez. 10e circonscription des Bouches-du-Rhône. Le candidat qui relativise l’organisation terroriste OAS.

    Il a adhéré au FN à la fin des années 70, juste après sa création par d’anciens Waffen-SS. Il a aussi relativisé les crimes de l’OAS, et a déclaré : « Je ne pas là pour juger si l’OAS a commis des crimes. »

    Virginie Joron. 2e circonscription du Bas-Rhin. La candidate RN antivax et complotiste.

    Elle est très liée aux mouvements antivax et a consacré quasi exclusivement son activité de parlementaire européenne à blanchir leurs discours, sur fond de sous-entendus complotistes.

    Pierre Gentillet. 3e circonscription du Cher. Le candidat pro-russe.

    Il est cofondateur de la Cocarde étudiante et grand fan de la Russie de Poutine. Il a des positions pro-russes et fait des tweets à tonalité antisémite. Cet ami intime de Jordan Bardella a son rond de serviette chez CNews.

    Frédéric Boccaletti. 7e circonscription du Var. Le candidat voyou du RN.

    Le candidat a des casseroles. Beaucoup. Il a été condamné pour « violences en réunion avec arme », a pioché dans la caisse de son ancien parti, a tenu une librairie négationniste… Dernièrement, son ex-femme a raconté avoir subi des violences conjugales.

    Tony Bihouée. 4e circonscription du Finistère. Le candidat aux propos racistes.

    Il a notamment écrit sur Twitter-X : « Les merdes migrantes dans l’avion » ou « Dehors les merdes et avec les parents qui sont incapables de les éduquer ! Facile d’écarter les cuisses pour pondre des racailles, plus dur de s’en occuper ! »

    Monique Becker. 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Une candidate RN fan de l’OAS, une organisation terroriste

    Elle est nostalgique de l’Algérie française et de l’OAS, organisation terroriste ayant fait plus de 2.700 victimes. C’est sa troisième investiture RN. Elle a aussi partagé un post qui faisait l’éloge du dictateur espagnol Franco.

    Julie Rechagneux. 4e circonscription de Gironde. La candidate qui fricote avec les néonazis.

    Elle vient d’être élue au Parlement européen avec le RN. Figure du RN dans la région, elle a côtoyé un groupe néofasciste et le milieu néonazi.

    Christophe Bentz. 1ère circonscription de la Haute-Marne. Le candidat anti-IVG.

    Fervent opposant au droit à l’avortement, il a qualifié l’IVG de « génocide de masse », il y a quelques années. Dans son livre Décrypter l’antiracisme en une heure, publié en 2011, il y introduit son ouvrage en affirmant « c’est notamment bien de l’apologie de la race dont il va s’agir », avant de poursuivre : « Alors réhabilitons la race pour restaurer la liberté de penser ».

    Gilles Bourdouleix. 5e circonscription du Maine-et-Loire. Le candidat aux propos antisiganes.

    Il avait déclaré en 2013 à propos d’une mission évangélique de voyageurs : « Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez. » À l’époque, la sortie raciste avait fait réagir Marine Le Pen, qui le jugeait alors « extrême ».

    Stéphanie Alarcon. 3e circonscription de Haute-Garonne. La candidate raciste et complotiste.

    Elle dit des étrangers qu’avec eux « il faut sévir » et être « radical ». Elle a publié ou repartagé de nombreux tweets racistes et complotistes. Selon ses reposts, l’Ukraine aurait déclenché la guerre avec la Russie et alimenterait le marché de la vente d’organes pour la financer.

    René Lioret. 5e circonscription de Côte d’Or. Le candidat antivax et climatosceptique.

    Sur Twitter, il a multiplié les tweets aux relents racistes sur l’islam ou sur les adolescents issus de l’immigration. Il ne croit pas au réchauffement climatique, mais il est convaincu que le vaccin anti-Covid est une « arnaque ».

    Illustration de Une de Nayely Rémusat.

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER