La rentrée vous déprime ? Eh bien, sombrez dans votre dépression parce qu'au rang des bonnes nouvelles, ce chiffre, officialisé par le ministre Michel Sapin ce week-end : 3 millions de personnes sans emploi. Qui sont-ils, ces chômeurs ?

Adèle a tout quitté pour aller rejoindre son copain en Écosse. Depuis, elle est au chômage mais ne s'en plaint pas. Sur StreetPress, elle raconte : « Je fais beaucoup de bénévolat, je suis très active, difficile de trouver le temps long. »

Adeline a réussi ses études, peut parler chinois pendant des heures mais elle ne trouve pas de boulot depuis un an et demi. Sur StreetPress elle est dégoûtée : « J'ai renoncé à la viande, à ma vie sentimentale, au shopping, aux sorties… »

Pauline n'a peur de rien. Pas même d'afficher sa tête sur les murs de Brive pour espérer décrocher un emploi. Conséquence ? Elle vient d'être embauchée en contrat aidé. Pas de quoi faire fuir définitivement la précarité.

Paul-Henri est au chômage depuis près d'un an mais il y voit peu d'inconvénients. Son idéal ? Un job à mi-temps, pour continuer à retaper la maison de son grand-père. D'ailleurs il ne serait pas contre « l'abolition de la valeur travail. »

Pierre diplômé d'une école de commerce est sans emploi depuis juillet. Si au début il « s'amusait bien » aujourd'hui il trouve «le temps long». Le plus dur? «L'ascenseur émotionnel quand tu es à deux doigts d'avoir un boulot.

Émilie veut rester optimiste. Même si, parfois, elle se sent «assommée» : un an et demi de chômage, des petits boulots payés une misère, sa voiture qui en profite « pour lâcher » et le Pôle Emploi aux abonnés absents.

Pour la première de notre chronique « jeune chômeur of the week », on vous présente Gaëlle, 27 ans, en recherche d'un boulot dans la finance. Son leitmotiv ? «Faire du sport et s'organiser pour ne pas sombrer».