Au Vésinet, la ville de la bourgeoisie transilienne, on supporte ardemment Fillon. Au second tour ce sera Macron, mais à reculons. Voyage en terre d’ISF.

StreetPress a rencontré le rasta le plus à droite de France. Golby est « à fond avec Fillon » et il le chante sur une musique de Bob Marley.

Il n’y pas que Fillon qui a le droit à son rassemblement ce dimanche. Place de la République, des militants se mobilisent pour dénoncer la corruption des élus et les charges répétées contre la justice.

Leur combat, rendre plus accessible les évènements politiques aux sourds et malentendants. Et de Le Pen à Macron, il y a encore du boulot.

Mars 2016, François Fillon fait le show face à 8.000 vendeurs d’Akeo. Une boîte à la réputation plus que sulfureuse : entre mécanique commerciale douteuse et « culte du secret, rupture avec le monde extérieur, culpabilisation », des anciens témoignent.

François Fillon fustige le manque d’autorité à l’école. Dans son viseur, les profs et les parents. Pour David Cadasse, le décrochage scolaire est un « dommage collatéral de la République ». En gros, les politiques n’ont pas fait le job.

Pour fêter la victoire de leur champion, certains soutiens ont fait près d’une heure de route… avant de se faire recaler. Les videurs invoquent des risques d’intrusion de « l’extrême gauche ». Sur le trottoir, le peuple de droite se révolte.

Un peu d'amour dans les feux de la droite. Philippe Gosselin, pro-Copé, raconte à quel point les rapports avec l'actuel président de l'UMP ( ?) sont « directs ». Sébastien Huygue, lui-aussi copéiste, s'enflamme : « Il a du cœ

Sur StreetPress, le député pro-Copé Marc-Philippe Daubresse n'a pas très envie d'offrir de cadeau : « Parce que vous croyez qu'à l'UMP c'est Noël, et que ça se gère avec des cadeaux ? » Pas de bras, pas de chocolat.