Ils voudraient montrer une autre image des réfugiés par la cuisine. Les Cuistots Migrateurs ont déjà régalé 6.000 parisiens avec leurs plats éthiopiens, iraniens ou syriens. Aujourd’hui, ils voudraient grandir.
1 Que veulent-ils financer ?
Les cuistots migrateurs, une équipe de chefs réfugiés qui préparent des buffets grâce à des recettes venues des quatre coins du monde.
2 Combien ça coûte ?
L’objectif initial était de collecter 20.000 euros et maintenant que c’est fait, ils espèrent atteindre les 30.000. L’occasion de refaire une beauté à leur site web et de développer leur service de livraison.
3 A quoi ça sert ?
À prendre part à une initiative solidaire, à s’ouvrir au monde en découvrant d’autres cultures et à favoriser l’intégration des réfugiés. Tout ça à travers une cuisine éclectique à tomber par terre.
4 %(upper)Notre contrepartie préférée ? %
Le droit de goûter à un bon petit plat dès 10 euros donnés ! Selon la contribution, on peut recevoir un pack dégustation et des fiches recettes.
5 %(upper)Les papas du projet ? %
Il y a Sébastien, qui après avoir bossé à la City de Londres ou à Hong Kong dans la finance, s’occupe des comptes et de la gestion des Cuistots. Quant à Louis, le monsieur marketing, il vient de l’univers des start-up. Ce qu’il préfère, c’est tester les nouveaux plats – mais les chefs restent maîtres de leurs recettes.
Pourquoi avoir créé les Cuistots Migrateurs ?
On a commencé il y a un an avec deux envies. On voulait faire découvrir de nouvelles cuisines aux parisiens à travers des recettes authentiques et venant des quatre coins du monde : Syrie, Tchétchénie, Ethiopie, Iran… On voulait aussi changer le regard porté sur les réfugiés, apporter quelque chose d’optimiste, montrer leur talent et aider à leur intégration.
Comment rentrez-vous en contact avec les Cuistots ?
(repitw) On démarche les associations qui nous envoient des profils, et il y a un formulaire à remplir dispo sur notre site. Les chefs ne sont pas forcément pros à la base : certains sont simplement des super passionnés avec une expérience solide. Et au final, c’est assez aisé d’entamer le dialogue avec eux parce qu’ils sont ravis de pouvoir faire découvrir quelque chose de chez eux, et en plus via un vrai travail.
La cuisine est un moyen de transmettre donc ?
(repitw) Complètement : c’est la manière la plus simple de créer un moment de rencontre et de partage. Surtout que quand on prépare des cocktails dînatoires de 10 pièces, le but est qu’elles ne soient surtout pas toutes pareil. L’idée est vraiment de valoriser la diversité, et avec des produits frais, ce qui est rarement le cas des traiteurs !
Des recettes coups de cœur ?
(repitw) J’en découvre tout le temps, mais la cuisine tchétchène est vraiment étonnante et très fine. Il y a les mantis : des jolis raviolis vapeur à la viande et sauce poivron-aneth. Le muammarah aussi : un caviar au poivron rouge syrien, avec de la grenade et des noix. Et le riz façon iranienne, mélangé avec de la viande, des légumes, des herbes (basilic, estragon, curcuma, …), même tout seul, c’est une tuerie.
Quelle est la prochaine étape ?
(repitw) Développer nos activités actuelles, donc d’abord la livraison de cocktail froid ou buffet. On sert surtout des entreprises mais on aimerait rendre ça accessible à des petits comités, par exemple à un particulier qui organise un apéro dînatoire. On va aussi organiser d’autres événements, ça sera annoncé sur notre page. L’été dernier on avait tenu un buffet syrien au Petit Bain et les retours étaient très positifs. Et sur le long terme, on aimerait ouvrir notre propre restaurant dans Paris.