Le débrief:
1. Durée de la bande-annonce: 2 minutes et 19 secondes
2. Nombre de plans: 153 (avec les panneaux)
3. Intrigue dévoilée dans la BA: 90 %
4. Style: Film d’action 100% hyperprotéiné (et 100% lifté)
5. Échelle de “ça te dit un cinoche ?”:
Pitié
Nan nan
Bof
Peut-être
Pourquoi pas
A fond !
6. La star: Entre Sly et son botox, Mickey Rourke et sa coupe très Tokio Hotel et Bruce Willis qui déconne avec Schwarzy, on ne sait plus qui est qui.
7. La phrase choc: “C’est pas facile d’être ton ami” Lee (Jason Statham) à Barney (Sylvester Stallone).
On a compris que :
Le scénario mise sur la nostalgie des 80’s dans le même style que l’Agence tous risques, sorti le mois dernier. Stallone ressort du placard – ou du casier du Club Med gym – ses potes bodybuildés pour séduire un public qui en a marre des lopettes en collant moulant à la Spiderman. Outre, son casting – il ne manque que Chuck Norris – Expendables est émaillé d’allusions à la décennie de Ronald Reagan et de AC/DC, notamment grâce un humour 3ème mi-temps comme on n’en fait plus. Et ici les bagarres se font au couteau, et non par écrans de haute technologie interposés: prend-garde à toi Iron Man !
Le film a un petit côté politiquement correct, tendance républicain bon teint. Notre bande de monsieur Propres se rend dans une dictature d’opérette sud-américaine pour y restaurer la démocratie. Les méchants ont des bérets rouges et lèvent le point en l’air: Manquerait plus que leur chef s’appelle Hugo Chavez … Ce qui va plomber l’atmosphère entre ces mercenaires venus sauver la veuve et l’orphelin, ce n’est pas le risque de mourir – négligeable, comme le sous-entend le titre – mais qu’un d’eux ait décidé de se la jouer solo.
La production a coûté cher: casting de poids, matériel de mastodonte dans les airs et entre les mains, très peu d’effets spéciaux, tournage en milieu naturel. Le budget final est estimé à 80 millions de dollars. Or, le film sort aux USA avec une interdiction pour les moins de 17 ans non accompagnés. Stallone a pris un pari et espère un gros retour sur investissement, projetant même une suite. A priori, les dieux (du stade) sont de son côté : lors du premier week-end d’exploitation, les recettes ont atteint 35 millions de dollars aux États-Unis.
La fiche technique:
Sortie: 18 août 2010
Réalisateur: Sylvester Stallone
Starring: Sylvester Stallone, Jet Li, Mickey Rourke, Jason Statham et Dolph Lundgreen
Durée: 105 min
« Non, ça ne fait pas mal les tatouages, faut dire que Mickey a des doigts de fée »
Test nouvelle génération Botox: le visage bouge presque naturellement
Jason Statham est assis sur:
a) le nez d’un requin-marteau géant
b) le chien volant de l’Histoire sans fin
c) Sur un B-52 à 1.000 mètres d’altitude
Source: Emilie Kestler | StreetPress
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