Connaissez-vous le silure ? Sorte d’éboueur des rivières, ce poisson d’eau douce, immonde comme un rat croisé avec un ver de terre géant, pullule dans presque tous les fleuves de France. C’est sa sale silhouette sombre que vous apercevez se mouvoir quand vous jetez un quignon de pain sur les rives du Loiret. Ou ses horribles petites moustaches qui vous chatouillent la plante des pieds quand vous vous baignez dans la Gartempe.
Monstre marin Mais aujourd’hui le silure mute. En plein cœur d’Albi, on l’a vu attaqué… des pigeons. Au point que les scientifiques s’interrogent : Le silure serait-il en train de devenir l’orque des rivières ? L’orque, qui contrairement à ce que veut nous faire croire Walt Disney et son sinistre Sauvez Willy, est la pire terreur des océans, capable dépecer un éléphant de mer ou même une baleine. De quoi faire passer le requin pour un animal de compagnie.
L’étoffe des héros Heureusement, Il est une poignée d’hommes qui, à leurs risques et périls, se sont levés pour protéger nos villes de ce nouveau fléau. Des hommes, qui comme « Black Fisherman » sur le Bassin de la Villette , sont des garde-fous alors que nos bambins s’amusent avec insouciance à proximité de ces monstres marins.
A Paris, vous les retrouverez “autour d’une dizaine de spots”:http://www.streetpress.com/sujet/86411-ou-pecher-a-paris. N’hésitez pas à aller leur rendre visite car à partir du 1er mai – date d’ouverture de la pêche du carnassier – ces héros des temps modernes veilleront jusqu’à tard dans la nuit pour accomplir leur mission. Vous pouvez leur apporter des leurres, des bobs pour se protéger du soleil ou même une canette de bière, histoire de leur mettre du baume au cœur. Et si vous venez avec un barbecue portable, attention à ne pas leur cuisiner du silure car pour raison d’hygiène il est interdit de manger les poissons pêchés dans Paris. Vous pouvez, par contre, venir avec des chipolatas.
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