En ce moment

    17/04/2013

    Combien faut-il vendre de livres d'occasion pour se payer le Mondial 2014 ?

    Une bière avec Bolek, le camelot qui rêve du Maracana

    Par Jacques Torrance

    Il est incrusté dans le paysage du 10e arrondissement à Paris : Bolek vend ses livres d'occasion depuis 2008, place Franz Liszt. Mais sous ses airs de vagabond, il a eu plusieurs vies… comme footballeur à Dunkerque.

    Boleslas Zwolak, aka Bolek, est camelot. Il vend des livres depuis trois décennies dans le Nord-Est parisien.

    Délogé en 2007 de son précédent kiosque, métro Cadet, pour une sombre histoire d’accident de bus, et après une bataille juridique avec la Mairie de Paris, Bolek a fini par obtenir un nouvel emplacement depuis 2008, place Franz Liszt dans le 10e, au pied de l’église Saint-Vincent de Paul, métro Poissonnière.

    Saga Bolekienne Ouvert presque 10h par jour – « tant que la pluie n’est pas de face, je ne bouge pas », Bolek est incrusté dans le paysage de ce quartier. Même le maire du 10e arrondissement de Paris de l’époque, suspicieux au départ, a fini par devenir copain avec le camelot. Il exposera ses tableaux à la Mairie du 9e avant de lui acheter une toile.

    Tant que la pluie n’est pas de face, je ne bouge pas

    Comme au Bresil Ne demandez pas à Bolek combien il gagne, combien de livres il vend ou s’il y a des saisons plus propices. Bolek est un freestyler:

    « Il n’y a pas de règle, ça fait yoyo. »

    Par contre si vous le poussez un peu, une petite bière aidant, il aura des tas d’histoires à raconter : ses expériences sur des plateaux de tournage avec une superbe « femme enfant », ses peintures, les pigeons playboys, du football (il était présent ce jour-là), sa rencontre fortuite avec Robert Wise (West Side Story, La Mélodie du bonheur, Star Trek), qu’il a engueulé dans l’Oise car le réalisateur n’avait pas d’appareil pour prendre ses toiles en photos…


    Vidéo Bolek, déjà filmé en 2007 par Jacques Torrance

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER