Le film le plus nanar des années 1990 : La chute de la Maison Blanche
Le pitch : Le président américain est pris en otage par une bande de terroristes… nord-coréens ! Ça change.
Le réalisateur : Antoine Fuqua, qui peut faire du bon (Training Day) comme du mauvais (les larmes du soleil). Avec ce huit clos à la Maison Blanche où il dirige Gerard Butler, Fuqua fait plus dans le nanar façon le Piège, chef-d’œuvre avec Steven Seagal que dans le blockbuster faussement intello ( mais néanmoins excellent ) Primary Colors.
Le bon conseil: Attendez de le télécharger. Mais via les plates-formes légales hein, comme iTunes ou Canal Play… Bon téléchargement
Le film le plus junk food : Les coquillettes
Le pitch : Une bande copines qui se balade dans un festival pour «pécho».
La réal : Sophie Letourneur, réalisatrice du déjà culte Ma vie au ranch, l’histoire d’une coloc de jeunes filles, type étudiante en littérature à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle qui habitent un appart rive gauche, avec des vies des plus palpitante. Dans cette opus, les filles ont un peu grandi : elles ne sont plus étudiantes, habitent sans doute l’est parisien, et semblent toujours avoir des vies palpitantes.
Le bon conseil : allez manger de vraies coquillettes avec une sauce qui leur donnera un peu de goût.
Le film le plus festival des cinémas d’Asie de Vesoul : Mystery
Le pitch : Une jeune femme est renversée par une voiture, peu de temps après avoir appris que son mari menait une double vie. Du coup l’inspecteur, se refuse à croire au simple accident.
Le réal : Tout porte à miser sur le talent du cinéaste chinois Lou Ye, qui par le passé avec Nuit d’ivresse printanière et La jeune chinoise, a montré un grand sens de la subtilité dans la mise en scène. Bon, il y a le désastre de Love and bruises, avec Tahar Rahim, mais David Lynch a bien réalisé Dune… Même les meilleurs font des bêtises.
Le conseil : Dans la veine des grands thrillers venus d’Asie. Allez-y !
Le film bonus : La ressortie de Il grido d’Antonioni
Un film remarquable du triple Ballon d’Or (Ours d’Or, Lion d’Or, Palme d’Or) Michelangelo Antiononi, qui livre un regard délicat sur la détresse sentimentale des ouvriers…
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