Le Mexique pourra se plaindre de l’arbitrage, mais il doit surtout s’en prendre à lui-même. Maître du jeu dans le premier quart d’heure, une domination que faillirent bonifier Carlos Salcido (8e), d’un tir sur la barre, puis Andres Guardado, dans la minute suivante, d’un sublime extérieur qui échappait au cadre, El Tri arrêta alors de jouer et de faire fonctionner le 4-4-1-1 innovant d’Aguirre. Le schéma semblait approprié, le choix de placer Adolfo Bautista en neuf et demi moins. En intégrant la brebis galeuse des Chivas Guadalajara, calamiteux en matches de préparation, mais toujours capable d’une inspiration, El Vasco avait fait tressaillir le Mexique avant même le coup d’envoi.
Oscar Perez et Osorio hors du coup
les Verts faisaient tout dans cette première période : le jeu d’abord, puis ils régalèrent deux buts aux Argentins. A la 25e minute, Carlos Tevez ouvrait le score en position de hors-jeu, profitant d’une erreur d’arbitrage mais aussi d’une faute de main du portier mexicain. Dans son choc avec le balafré de Manchester City, déboulé dans la profondeur, les gants d’Oscar Perez laissaient filer le ballon, que Messi récupérait. La pulga plaçait alors un amour de passe sur la tête de Tevez, déjà relevé. Pas remis de ce coup du sort, le défenseur central, Ricardo Osorio signait la boulette du Mondial en confondant la droite de sa gauche, pour adresser une passe décisive à un Higuain extra-lucide (32e, 2-0).
Tombée dans un faux rythme, faute de suite dans les idées d’un Mexique qui manquait d’esprit d’entreprise, la partie ne pouvait qu’appartenir au talent individuel ou aux failles personnelles…
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Source: Thomas Goubin | SoFoot
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