Dans un entretien accordé au Monde, le patron de France Inter explique pourquoi il remercie l’humoriste controversé :
“Je ne m’appelle pas Raymond Domenech. J’ai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques. Si l’humour se résume à l’insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi. Quel patron d’une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. (…) Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en m’appuyant sur des valeurs minimales d’éducation et de service public. Je considère que cette tranche d’humour est un échec. Elle a montré une grande misère intellectuelle dont je ne m’accommode pas. Il n’y aura pas de changement d’horaire ni de remplaçants. Ce qui ne fait pas rire à 7 h 55 ne me fera pas plus rire à 3heures du matin. Je sais qu’en prenant cette décision, il y a un risque. Mais j’assume !”
«France Inter, écoutez l’indifférence»
Comme il l’annonçait la veille, Stéphane Guillon a probablement livré ce matin sa dernière chronique sur France Inter. “Pourquoi renvoyer un humoriste qui réunit 2 millions d’auditeurs ? C’est politique”, a lâché l’humoriste, suggérant que Nicolas Sarkozy avait pu téléguider son éviction.
«Liquidation totale des humoristes», la dernière chronique de Stéphane Guillon:
Sur toutes les lèvres, le départ de Stéphane Guillon de la matinale d’Inter apparaît acquis. Il n’est toujours officiel. Le trublion assure n’avoir aucune info et se baser plutôt sur son intuition et son bon sens pour en déduire qu’il ne sera pas reconduit.
“Tout doit disparaitre, liquidation totale des humoristes”, prévient Guillon, avant de proposer un nouveau slogan à la station : “France Inter, écoutez l’indifférence”. “C’est ma dernière chronique, enfin je crois. Ici, on apprend son sort en lisant Télé Loisirs. France Inter une radio de gauche qui licencie comme la pire entreprise de droite.”…
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Source: Fluctuat
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