Ah c’est beau un pays qui se déchire ! Ce champ de bataille générationnel, ethnique, culturel, étalé aux yeux du monde incrédule. Heureusement que Roselyne est là. Il en va de l’image de la France, ce beau pays égalitaire, géniteur précoce des Droits de l’Homme et de l’idée même de fraternité. Oui, tout ça, c’est français.
Bling-bling sarkozien VS cailleras de banlieue
Comme d’hab, tout ce que le pays compte de politiques vertueux ou pseudo intellectuels y est allé de son commentaire pour rappeler combien cette crise était signifiante de l’atmosphère pourrie et nauséabonde qui règne au pays des Bleus. Et pour le coup, tout le monde a été très prévisible dans sa façon de sauter sur l’hôtel Peluza et son carteron de footballeurs putschistes. Soit, à gauche : ouuuuh, c’est pas bô, tout ça c’est la faute à l’argent, l’individualisme, ce bling-bling sarkozien, qui sème du « casse-toi pauv’ con » récolte du « Va te faire enculer fils de pute ». A droite, ouuuh, c’est moche, z’aiment pas le maillot, respectent pas la mère patrie, s’en battent les couilles de la Marseillaise, fallait pas donner les clefs de la maison bleue accrochée à la colline à des cailleras de banlieue qui connaissent rien en belles chansons françaises.
Finkielkraut en plein délire
Comme d’habitude, la palme revient à Alain Finkielkraut qui de « division ethnique » en « division religieuse » voit le pays représenté par une « équipe de voyous » à la « morale de mafia » en convoquant Platon sur le divan de la psychanalyse nationale quand il ponctue : « L’esprit de la cité qui se laisse dévorer par l’esprit des cités ». 45 points d’un coup, phrase compte triple pour Alain.
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Source: Joachim Barbier | SoFoot
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