Parlons des choses sérieuses… Quand vous avez commencé, vous étiez plutôt rock ou électro ?
On a des influences rock. Mais au départ, on s’est dit que l’on allait faire un groupe électro. Dans les compositions c’est donc plus électro, mais petit à petit avec la scène, on est devenu un groupe assez rock’n‘roll.
Et vous apportez quoi de nouveau ?
Disons que c’est de la musique électronique jouée par des instruments, un peu comme LCD Soundsystem dans la démarche, même si nos morceaux n’ont pas grand-chose à voir. Donc ce n’est pas que de la boite à rythmes, il y a aussi une vraie batterie (Nico), une guitare (Simon) & de bons vieux synthés (Romain).
Est-ce qu’on peut dire que vous êtes un groupe dancefloor ?
Oui car on a créé le groupe dans un club. On aime bien danser, et si on fait ce genre de musique, c’est pour voir les gens danser.
Tu dis, « voir les gens danser »…
En fait, comme on tourne beaucoup en ce moment, tout ce que l’on compose se fait en général les lendemains de concerts. Donc on pense forcément aux gens qui vont danser dessus. Comme on est un vrai groupe de scène, on aime voir les gens bouger à nos concerts !
Et quel est votre titre favori pour danser ?
Beat it !
Votre titre « GHB » a été utilisé sur une pub pour Foot Locker, pensez-vous refaire de la musique de pub ?
On ne veut pas non plus associer notre image à n’importe quelle publicité, mais on espère en refaire bientôt. C’est d’ailleurs en projet avec des titres du nouvel album…
Après 3 EP, vous sortez « 4 », votre vrai premier album. Quel est votre titre le plus « tubesque » ?
Le label nous a dit que c’était « Come on » donc c’est notre titre promo, même si ce n’était pas notre morceau préféré. Disons que c’est notre tube radio, mais à côté on a nos tubes de scène comme « Warning » ou « Lust and love ». Sinon « Wake up » sera le prochain single, on tourne d’ailleurs le clip en septembre.
Vous êtes 3 et vous sortez « 4 ». Vous prendriez qui avec vous pour passer à 4 dans le groupe ?
Disons que l’on a déjà Jessie Chaton. Jessie Chaton, c’est le bassiste de General Elektriks, le chanteur-fondateur de Fancy, proche du groupe Rinôçérôse & le compositeur du tube D.A.N.C.E. de Justice. C’est quelqu’un de très influent sur la musique, mais c’est aussi un vrai personnage. Il a une voix remarquable, et sur scène, c’est un vrai showman. C’est un peu le Prince français ! (Nico intervient) Sinon pourquoi pas le bassiste des Pixies. (Réponse de Simon) Mais bon si on a un bassiste, il faudra enlever les synthés, donc ça le fera pas.
Votre Beatles préféré ?
On va dire John Lennon.
Les 4 chanteuses qui vous plaisent le plus ?
Ebony Bones! Je l’adore, ensuite M.I.A., Catherine Ringer (qui était aussi sur la scène du Fnac Live) et puis Skye Edwards la chanteuse de Morcheeba, avec qui on a pu jouer récemment. Elles sont toutes vraiment craquantes !
Les 4 bonnes raisons d’aller écouter votre album ?
Déjà si personne n’écoute l’album, on ne pourra plus vivre. Ensuite, c’est parfait pour se réveiller le matin lorsque tu vas au boulot, puis pour le faire passer en soirée et enfin la quatrième : pour faire l’amour bien sûr…
Vous êtes un groupe de scène, mais vous préférez l’ambiance de vos concerts ou celle des festivals ?
On préfère pour le moment le public des festivals. On va voir l’année prochaine ce qu’il va se passer dans les salles. Mais cet hiver, quand on a joué dans des petites salles, c’était essentiellement une phase de découverte du public. Cet été sur tous les festivals que l’on a faits, c’était vraiment magique !
Et quel est votre meilleur souvenir sur scène ?
Montreux Jazz Festival ! Quand on est arrivés là-bas, on nous a dit : il y a deux ans, c’était Prince qui jouait à votre place. Jouer sur cette scène, c’était juste incroyable ! Et puis Nico (du groupe), il avait un vieux vinyle de Ray Charles « live à Montreux » qui nous mettait bien la pression ! Le fait de jouer dans un endroit mythique comme ça, ça nous a marqués.
A part ça, votre dernier cd acheté à la Fnac ?
« Rome » de Danger Mouse & Daniele Luppi. (Nico intervient) Moi c’était hier, l’album de Theophilus London.
The Shooter, sur l’album « 4 »
« Déjà si personne n’écoute l’album, on ne pourra plus vivre »… Faut quand même pas exagérer les gars…
Les Marseillais, en mode live
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