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    18/06/2010

    Le site français numéro 1 de vente en ligne PriceMinister racheté par un groupe japonais

    Par StreetPress

    Le groupe japonais Rakuten a racheté hier 17 juin le site français d'e-commerce PriceMinister pour 200 millions d'euros. C'est une excellente opération pour son PDG Pierre Kosciusko-Morizet qui poursuit le développement de son entreprise.

    1. Les faits:

    Jeudi 17 juin le premier site français d’e-commerce PriceMinister a été racheté à hauteur de 100% de son capital par le groupe japonais Rakuten pour 200 millions d’euros. Son PDG et actionnaire à 20% Pierre Kosciusko-Morizet , frère de la secrétaire d’État , reste néanmoins à la tête de l’entreprise pour 5 ans avec pour mission d’ouvrir de nouvelles filiales et d’étendre PriceMinister sur le vieux continent.

    2. Le background

    PriceMinister est le deuxième site d’e-commerce le plus consulté en France avec 10,7 millions de visiteurs uniques pour le premier semestre 2010, derrière le géant américain Ebay, 11,2 millions de visiteurs uniques.

    Son rachat pour « à peu près 200 millions d’euros » est une formidable opération pour Pierre Kosciusko-Morizet. Selon Les Echos, PriceMinister est proche de sa taille maximum pour le trop petit marché français. Sa vente à un groupe international d’e-commerce est l’étape logique pour poursuivre la croissance de l’entreprise à l’étranger.

    3. Qui ?

    Le groupe d’e-commerce Rakuten – dont la devise est « Shopping is Entertainment » – pèse plus de 3,2 milliards de dollars et son patron Hiroshi Mikitani est le plus jeune millionnaire du Japon. Son objectif: conquérir des marchés à l’étranger. Il a déjà repris LinkShare aux États-Unis et crée un joint-venture en Chine avec Badoo.

    Le maintien de Pierre Kosciusko-Morizet à la tête de PriceMinister pour 5 ans était une des conditions du rachat. Sa mission est de faire de PriceMinister-Rakuten « le numéro 1 de l’e-commerce en Europe » et d’implanter des filiales « en Espagne et en Angleterre ».

    Source: StreetPress d’après Les Echos

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