Camille Bordier est membre du conseil de la jeunesse du XIème arrondissement. Elle participe à l’organisation du week-end de l’engagement.
Salut Camille, c’est quoi l’objectif du week-end de l’engagement ?
Et bien, ce qu’on veut, c’est valoriser l’engagement des jeunes, sous toutes ses formes.
On veut donner un coup de projecteur sur leurs actions, pour faire découvrir aux autres jeunes qui viendront ce que les autres ont réussi à faire.On veut leur donné envie de se lancer, leur dire que c’est possible. C’est pourquoi on l’a appelé « Yes We Can ».
Ça veut dire que les jeunes ne s’engagent pas ? Que ce sont des pantouflards ?
Au contraire, ce qu’on a voulu montrer c’est que les jeunes s’activent. On veut aller à l’encontre de l’image négative des jeunes que l’on a dans la société. Qu’il s’agisse du monde associatif, de la scène, de la création d’entreprise, on insiste sur la diversité des engagements et des talents de ces jeunes.
Et est-ce qu’il y a des jeunes talentueux en dehors du 11ème ?
Bien sûr, il y en a beaucoup. Mais effectivement c’est un évènement organisé par la mairie du 11ème, dans la mairie du 11ème, donc on voulait surtout avoir des jeunes du 11ème. Ce n’est pas totalement fermé aux jeunes du 11ème, d’ailleurs certains jeunes d’autres arrondissements seront là.
C’est un événement réalisé par les jeunes et pour les jeunes. Mais les « vieux » dans tout ça….ils peuvent venir ?
Oui, bien sûr, ils peuvent venir. On les invite à venir justement pour voir que les jeunes s’engagent contrairement à certains préjugés, qu’il y a un perpétuel mouvement.
Un week-end de l’engagement sur le parvis de la mairie, la symbolique est forte. Vous espérez qu’ils se marient plus tard à la mairie, qu’ils s’engagent plus encore avec la mairie ?
Oui, c’est vrai, il y a des mariages prévus ce samedi sur le parvis, qui sortiront entre les stands. Alors pourquoi pas…
Comment s’y rendre?
Le week-end de l’engagement, parvis de la Mairie du XIème, 9 place Léon Blum 75011, métro Voltaire. Du vendredi 28 mai au dimanche 30.
Source: Ben Farhat | StreetPress
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