1 Giscard d’Estaing en 1979, classicisme et tradition
L’ambiance: Solennelle. Poignées de main, petits mots au creux de l’oreille et foule « compacte »
Nombre d’invités: Plus de 4.000
Le présentateur TV de l’époque: Jean-Claude Bourret. Un reportage de Patrick de Carolis.
Les VIP: Jacques Chirac, de nombreux maires, des gendarmes, des pompiers bénévoles, des sportifs
La phrase: « Cette grande fête est pour le Président de la République l’occasion de nouveaux contacts.»
2 Mitterrand en 1994, la « der des der »
L’ambiance: Fin de règne. Il y a les nostalgiques et ceux dont les dents raient la pelouse.
Nombre d’invités: Plus de 6.000
Le présentateur TV de l’époque: Paul Amar
Les VIP: Roger Hanin, Alain Delon, Lionel Jospin, Bernard Tapie, Alain Juppé, Charles Pasqua
La phrase: « Une garden party reste une garden party »
Bonus: « C’est chouette ici», Charles Pasqua.
3 Chirac en 1998: quand l’Elysée devient le palais des Bleus
L’ambiance: Stade de foot. « We are the champion » à fond les ballons, les Bleus en rang d’oignons sur le perron de l’Elysée, Chirac qui essaie d’en placer une.
Nombre d’invités: Plus de 4.000 jeunes
Le présentateur TV de l’époque: Laurence Bobillier
Les VIP: Adriana Karambeu, Philippe Séguin, Robert Hue, les Bleus, Zizou
La phrase: « Ils sont sympas, ils la ramènent pas, ils ont pas la grosse tête » Elisabeth Guigou.
Bonus: La version longue
4 Sarkozy en 2008, la légion d’honneur pour Ingrid
Garden Party – Élysée: Des invités d'honneur par france24
L’ambiance: Tapis rouge, petits fours, robes sixties pour Carla et la légion d’honneur pour Ingrid Bettencourt.
Nombre d’invités:: 4.500 personnes
Le présentateur TV de l’époque: Une voix off
Les VIP: Claudia Cardinale, Ingrid Bettancourt, Manuel Vals , Kad Merad, Bachar el Assad
La phrase: « Restez le plus longtemps possible, parce qu’en France vous êtes bien, vous êtes en sécurité, et ici on vous aime»
Bonus: Palais de l’Elysée ou palais de Festivals ? Le gouvernement en mode Cannois
Bonus sur l’ère Sarkozy
En 2008, Rachida Dati a bu une petite coupe de champ de trop:
La suppression de la Garden Party, what the fuck ?
Suppression ponctuelle ou disparition définitive? Quoiqu’en disent les fournisseurs de petits fours de l’Élysée, le rendez-vous mondain annuel, initié en 1978 par Valéry Giscard d’Estaing, serait trop coûteux : 750.000 euros pour 4.500 pique assiettes piétinant les pareterres du home sweet home présidentiel. En ces temps d’endettement record et de chute boursière, le Président veut montrer l’exemple. Mais avec un endettement total (dette publique) d’environ 1600 milliards d’euros, supprimer la garden party, c’est comme un milliardaire radin qui se priverait de paille pour boire son Fanta ?
Et un invité handicapé nous fait une démo de descente des marches en fauteuil roulant:
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