L’album photo du concert de Pavement
On n’aurait pas pu espérer d’avantage: une première partie avec The National pour le retour du groupe lo-fi des années 90, Pavement. Le Zénith n’étais pas complet mais pas de fans hystériques de Tokio Hotel ou de copies de Peter Doherty, uniquement des amoureux de musique. Ce soir-là, c’était la vrai victoire d’un genre et la consécration de deux groupes qui ont laissé leur empreinte sur l’histoire du rock.
The National en première partie
The National débarque avec leur album High Violet. Matt Beringer, leader de cette formation new-yorkaise, se démarque par ce ton de voix grave et profond, mélancolique, qui s’élève sur des refrains beaux, justes et fidèles à eux-mêmes. Engagé dans la campagne présidentielle de Obama, The National avait prêté son irrésistible “Fake empire” à un clip de campagne et avait dessiné un t-shirt “Mr november” pour la campagne présidentielle.
Pavement : les 90’s sont de retour au Zenith
Quand The National quitte la scène, le terrain est brûlant et l’heure des géants est arrivée. Ce ne sont pas des cris qui s’élèvent de la salle mais une ovation pour Pavement. Stephen Malkmus a gardé toute son allure de beau gosse, mêmes mèches révoltées et chemise à carreaux d’il y a 10 ans. Sa voix est intacte avec un timbre d’ado.
L’album photo du concert de The National
Pour ce fanatique de The Fall, Sonic Youth et Echo & the Bunnymen, le temps semble ne pas être passé et putain, que c’est bon de parcourir les années 90! On saute, on s’agite sur ces chansons qu’on a écouté et qu’on écoute encore: Spit on a stranger, Gold Soundz , Shady Lane, Cut Your Hair, Summer Babe. Perdus dans une sorte de transe, on a qu’une seule crainte: que ça se finisse trop tôt mais Stephen and co nous ont régalés d’un long rappel…Maintenant silence.
Le MySpace de The National et de Pavement
Pavement – Spit on a stranger
The National – Fake Empire
Source et crédits photos: Michela Cuccagna | StreetPress
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